L'Atelier Magique

" Pince s'il te plait "

Khajit passa la pince à Dhélila et se pencha par dessus son épaule. Dhélila était en pleine construction du harnais destiné à Arod. Elle avait échangé sa tenue de none - beaucoup trop inconfortable a son goût - contre une robe plus légère. Ses cheveux bruns en bataille pendaient sur ses épaules et elle avait de la graisse sur les joues.

" Alors comme ça t'es d'la Tchèque toi ?!"

" Oui ! Elle s'interrompit dans son travail et le leva le poing vers le ciel. Libre contre l'envahisseur ! "

Khajit l'imita et Dhélila se mit à rire

" Quand j'aurais achevé ma mission je t'emmènerai. C'est le meilleur pays du monde tout entier ! "

Elle se pencha sur son harnais et tendit la main vers Khajit:

" Scie ... tournevis ... machin en bois qui fais mal ... "

Elle acheva son oeuvre puis pria Khajit d'enfiler le harnais, afin de vérifier la solidité et le degrès de fonctionalité

" Bah bah bah Pupuce ... t'vas m'pendre ?"

Dhélila ouvrit de grands yeux et sauta au cou de Khajit

" Mais non bien sur que non !!! "

Elle le serra très très fort dans ses bras puis se recula puis mit ses poings sur ses hanches:

" Maintenant arrête de chier dans ton froc, sois un guerrier ! Enfile le harnais que j'ajuste là où ca va pas ! "

L’été battait son plein et malgré l’heure matinal, la chaleur était déjà au rendez vous. Les gardes de la porte principale de Foulkan transpiraient sous leurs carapaces métalliques. La fournaise qui régnaient à l’intérieure de leurs armures les rendaient somnolent, et il n’avait qu’une hâte que l’heure de la relève arrive. Il pourrai alors aller boire une pinte de bière glacé dans la cuisine qui leur était réserver et jouer au dé dans leurs quartiers, qui grâce à leurs épais mur de pierre gardait une agréable fraicheur même par pareil cagnard.

Soudain une silhouette se profila a l’horizon, elle tressautait sans arrêt. On aurai dit un cavalier au trot, mais la bête s’emblait couvert de plume. Surement un mirage du à la chaleur. L’étrange créature avançait à bonne allure et bientôt les garde pure la distinguer nettement. C’était un immense oiseau au pattes solide mais aux ailes atrophier sur lequel était juger une créature revêtu de kilomètre de satin. Il n’avait jamais vu pareil démon. Il se saisirent de leurs hallebardes et se préparèrent au combat. Le sbire du Diable c’était encore rapprocher. Il entendait maintenant distinctement un son de crécelle. Jamais ils n’auraient cru possible qu’un oiseau puisse courir si vite. A mois que ce soit un dragon ou une vouivre ?
Ils sursautèrent quand il entendirent une voix derrière eux.

« Baissez vos armes, ce n’est qu’un ménestrel ! Vos cœurs sont-ils si tendre pour que vous ayez peur d’un simple chant ? »

Les hommes se retournèrent pour voir qui venait de parler , un homme blond vêtu de la tenu des hospitaliers les regardaient les yeux rieurs, c’était le nouveau garde du Roi.

« Le Roi la fait quémander pour égailler sa table, d’après les rumeurs sa voix serai d’une pureté incomparable. »

Et ce n’était pas qu’une rumeur, David avait souvent entendu chanter Henriette car elle avait été longtemps sa pigmentarius. Expertes en remède et surtout en poison c’était elle que l’Hospitalier avait mentionner dans les cachots.

La faire venir à la capital n’avait pas était difficile. Henriette grâce à son autruche se déplaçait a une vitesse extraordinaire. Le plus’’ ardu ‘’ avait été de convaincre le Roi. L’Hospitalier s’attendait à rencontrer de vrai difficulté car il imaginait le Souverain des chrétiens froid et auster, vivant une vie d’ascète. Mais une seule mention de la ménestrel avait suffit pour que le Roi heureux comme un enfant, ordonne qu’on aille la quérir.

L’hospitalier qui échangeait une correspondance assidu avec la jeune femme grâce a un pigeon voyageur, l’avait prévenu bien avant les messagers ce qui avait permit sa venu en un temps record. Le Roi serai aux anges … et cela empêchait le nomades dit aller littéralement.

Henriette n'avait pas prit la peine de renvoyer le pigeon à David pour lui annoncer qu'elle participerai à ses petites magouilles. Empoissonner des types ? Elle adorait ! Si en plus la victime était consentante c'était le plus beau des clients ! Enfin un dont la famille ne viendrai pas lui chercher de problème. Elle en avait déjà suffisamment à son gout. Cela faisait un moment qu’elle avait arrêté de tenir une liste des châtiments et morts violentes qu’on devrait lui infliger pour la punir de ses crimes.
Elle espérait de tous sont cœur qu’aucune cours d’assise ne rentre un jour en possession d’un dossier complet de ses méfaits sinon elle avait intérêt à trouver la rose d’immortalité ou la fontaine de jouvence. Sinon elle pouvait toujours devenir un chat (quoique 9 vies risquaient d’être un peu faibles) ou le mieux se faire mordre par un vampire ! C’est cool ca les vampires …. à part quand il brille de milles feu au soleil et sont végétariens … Houla il était temps qu’elle arrive à la capital sont esprit commençait à divaguer a cause de la fatigue.

Elle releva la tête pour se repérer et vit avec satisfaction les murailles de Foulkan se dessinaient au loin. Elle pressa les flans de son autruche pour lui faire accélérer l’allure et sortie d’une de ses multiples poches une crécelle. C’était la règle les lépreux devaient se déplacer vêtu d’une houppelande marquer d’un signe (bon ok elle l’avait trafiqué pour qu’elle ressemble a un costume vénitien très bouffant et le signe était cacher dans un des nombres pli de l’étoffe … mais c’était une houppelande) et signaler leur arriver au son d’une crécelle. Normalement a ce son les habitants des villages devait se carapater chez eux et barricader leur porte et fenêtre mais dans le cas d’Henriette c’était tout l’inverse, il accourait a grand renfort de vivat contente qu’un ménestrel de renom travers leur village et égrène quelque note a une table de leur taverne. Tout le monde pensait qu’Henriette n’était qu’un ménestrel facétieux cherchant par ses costumes extravagant le souvenir des gens. Cette version n’était pas totalement fausses Henriette était sensible au charme des ovations et de la célébrité mais seul quelque personne connaissait sont terrible secret. Enfin un. A l’heure actuelle, seul David connaissait sa malédiction …. Tous les autres avait péri de manière plus ou moins mystérieuse.

Elle arriva enfin au porte de la ville et fut ravi de voir que David était la pour l’accueillir. Elle descendit prestement de sa volaille.

« Ahahahah j’espère que tu ne t’ai pas inquiété de ne pas revoir venir ton pigeon chérie ! Il est en sécurité avec moi. »

Henriette saisi une des deux cages en bois qui pendait à sa ceinture. L’une contenait un cadavre de pigeon..

« ah ah ah … j’ai rien dis ! Encore un nigaud qui croit qu’on obtient des pigonettes bien rouler en embrassant des grenouilles … »

…. L’autre contenait une grenouille vénéneuse.

David ne fut même pas surprit de cette découverte et on pu lire au font de ses prunelles … c’est pas grave Henriette c’est juste le cinquième depuis le mois de Mai.

« C’est pas grave de toute façon tu aimes tellement dresser des pigeons … tu tape dans le royal maintenant ? »

David lui sourit et avec une voix neutre et officiel dit :

« Si madame veut bien me suivre, je vais la mener au Roi. »

Henriette surprise arrêta son babillage et le suivit docilement. Des qu’ils furent hors de vue de quiconque David abandonnât son air solennelle et la serrât dans ses bras.

« Faut que je te présent à Dhélila tout de suite ! On a pas beaucoup de temps ! Je suis sure que tu vas l’adorer ! Si le Roi te demande pourquoi tu n’es pas venu tout de suite le voir tu n’as cas prétexter … je sais pas des trucs de filles, han fallait que je me maquille, que je mette de rouge à lèvre. Vous vous rendez pas compte mon nez brille il a fallut que je mette de la poudre !! … enfin pour le nez oubli .. Pas crédible »

« Oi ! On a dit pas de blague sur le nez Blondase ! Puis honnêtement entre une patate et rien du tout je préfère encore rien. »

« Oi ! Pas de commentaire sur les cheveux ! »

Ils poursuivirent leurs routes dans la joie et la bonne humeur, s’échangeant les dernières blagues d’humour noir venu à leur connaissance.

Quand ils arrivèrent enfin à destination une étrange scène les attendait.

"Voilà c'est bon ! Comment tu te sens ?"

Dhélila, très contente d'elle, se recula et mit ses poings sur ses hanches. Elle avait finit de monter le harnais sur Khajit. Elle était particulièrement fière d'elle parce que ce harnais, bon sang il lui avait donné un mal de chien!

"Khajit ! Comment tu te sens ?"

Pourquoi Khajit ne répondait-il pas ?

"Khajit ? Ca va ?"

Heu ... pourquoi Khajit ne bougeait-il pas ?

"Khajit ? Khajit c'est pas drôle répond moi !"

Mais non toujours rien. Le coeur de Dhélila commença à s'affoler. Khajit était affalé contre le mur et avait les yeux clos. Elle avait bien vue ses yeux se fermer mais pour être tout à fait honnête elle avait cru qu'il s'endormait. Dhélila était trop concentrée sur son travail pour parler et comme Khajit avait fini par se taire. Le fait que Khajit reste longtemps sans parler était en soi carrément flippant mais, encore une fois, Dhélila était vraiment concentrée.
Elle s'approcha de Khajit et prit son pouls. Ouf, toujours là !
Elle recula, remonta ses manches ... et administra une grosse claque à Khajit en hurlant:

" REVEILLE TOI KHAJIT !!!! "

Mais Khajit glissa le long du mur et s'étala par terre. Dhélila s'accorda un couinement de rage et une micro seconde de panique avant de se jeter sur Khajit. Elle le frappa à la poitrine de ses petits poings, éspérant obtenir une réaction, n'importe quoi quelque chose. Un truc même un pet. Mais non rien.
Et puis une petite idée germa dans sa tête: que se passerait-il si elle enlevé le harnais ? Après les choses ne pourraient pas être pires. Elle tâta une nouvelle fois le pouls de son ami qui ralentissait dangeureusement. Bon plus le temps de tergiverser ! Elle remonta sa robe et s'installa à califourchon sur Khajit et entreprit d'enlever le harnais. Ses mains tremblaient, ses gestes étaient maladroits et elle était à peu près sûr que Khajit allait avoir des bleus et des égratignures.
Quand le harnais fut enlevée, Khajit ouvrit grand les yeux et prit une profonde inspiration. Le soulagement s'empara de Dhélila et elle se jeta au cou de Khajit, le serrant très fort dans ses bras. Elle lui embrassa la joue une bonne cinquantaine de fois tandis que Khajit essayait de reprendre ses esprits. La position de Dhélila était un peu compromettante surtout si on ajoute le fait que Khajit, dans un geste purement instinctif, avait passé ses bras autour de la taille de Lila. C'est bien sûr à ce moment là que la porte s'ouvrit.

Dhélila leva la tête et se redressa légèrement sans pour autant lâcher Khajit.

"Ah ! Bonjour monsieur l'Hospitalier! J'ai faillit tuer Khajit mais c'est fini maintenant ! "

Khajiit se remémora soudainement une blague qu'il avait entendu dans sa jeunesse .

C'est Toto à l'école et c'est son premier jour (c'est la rentrée) alors la
maîtresse décide de faire plus ample connaissance avec ses nouveaux élèves:
Elle s'adresse à Séverine :
- Alors ma petite comment t'appelles-tu ?
- Séverine Madame.
- Et qu'est ce qu'il fait ton papa ?
- Coiffeur
- Ah c'est bien et toi comment t'appelles-tu ?
- Thomas
- Eh qu'est -Ce qu'il fait ton papa ?
- Médecin
- Ah c'est bien et toi comment t'appelles-tu
- Toto
- Et qu'est ce qu'il fait ton papa ?
- Mon papa il est mort
- Oh je suis désolée (elle veut rattraper le coup) mais avant il faisait quoi?
- AARRRHH !!! AAAArrrrhhhh

Dans sa tète il entendait distinctement son esprit faire Arrrrrgghhh !! Arggggg !. En toute logique il devait donc être en train de mourir. Avant qu'il n'eut le temps de penser "nan je veux pas mourir puceau T_T " il se retrouva aspirer dans un endroit délicieux ou une charmante demoiselle était assise à califourchon sur son torse, ses lèvres délicates posée sur sa joue.

... Finalement il aurait du mourir plus tôt.