Women De Bellum
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 Rétrospective

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Nounou de choc
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MessageSujet: Rétrospective   Rétrospective Icon_minitimeMer 20 Avr - 22:26

Dÿel ajusta ses armes et vérifia une dernière fois sa lame rétractable. Lorsqu'il fut certain que tout était en place il rabattit sa capuche, enfourcha son cheval puis il vint se placer à côté d'Altaïr. Ils prirent place dans les chaloupes, n'échangèrent ni un regard ni un mot et malgré la nuit Dÿel remarqua la silhouette qui les attendait au loin. C'était Rhys, l'un des leurs, leur frère, qui avait été envoyé ici par le Roi de Nurbel afin de localiser la position du Lys.
Lorsque la chaloupe toucha la berge les deux assassins s'élancèrent sur la plage à la rencontre de la silhouette - elle aussi encapuchonnée - qui agitait une torche dans leur direction. Lorsque la silhouette les jugea assez proche elle jeta la torche, fit faire demi tour à son cheval et le talonna. Les trois assassins quittèrent la plage et talonnèrent un peu plus leur monture sur le chemin qui menait à Zénobhie. La mort lancée au triple galop.

Lorsqu'ils arrivèrent tout près du château ils arrêtèrent les chevaux et les mirent au pas. Rhys, toujours en tête, les conduisit jusqu'à la grande porte et descendit de cheval. Dÿel eut un moment de doute en voyant la porte mais Rhys se dirigea vers une porte collatéral. Il frappa trois fois et celle-ci s'ouvrit, dévoilant un individu grassouillet. Les deux hommes échangèrent quelques mots et Dÿel vit Rhys fouiller dans sa bourse. Il en sortit quelques pièces qu'il déposa dans la du bonhomme et celui-ci hocha la tête. Rhys retourna vers ses frères et leur fit signe de descendre de cheval. Dÿel fronça les sourcils: une telle chose ne serait jamais arrivé à Nurbel. Payer quelqu'un pour entrer discrètement dans l'enceinte du château sans gardes pour opposer la moindre de résistance? Vraiment? Mais quel genre de royaume était Zénobhia ? Rhys remarqua le trouble dans ses yeux et chuchota: «Souviens toi que cet endroit est l'antipode de Nurbel».
Ils prirent chacun leur cheval par la bride et pénétrèrent dans la cour du château. En effet, pensa Dÿel, rien de comparable à Nurbel. A Foulkan le château était à l'image de la grandeur du royaume. Ici dire que le château était en friche aurait été exagéré mais Dÿel trouvait cet endroit vraiment minable et insigne de la puissance du Lys. Si tout cela était bien vrai.
Rhys leur dit d'abandonner les chevaux sous un arbre planté près du mur d'enceinte puis il les conduisit jusqu'à un petit passage dans la pierre que Dÿel n'aurait jamais vu si Rhys n'avait pas tendu le doigt dans cette direction.

«J'ai mis des jours avant de trouver un passage relativement sûr. Il ne mène pas directement au Lys mais je crois que personne dans le château ne connais ce passage.»

«Ce château n'est pas correctement protégé. Comment se fait-il que tu es demandé notre aide pour prendre le Lys ?» demanda Altaïr en levant un sourcil

Rhys eu un sourire crispé.

«Je suis assassin, pas magicien. Si le château est mal gardé ce n'est pas le cas du Lys. Et les gardes de Zénobhia sont mieux entraînés que ceux de Nurbel de toute façon.» répondit sombrement Rhys.

Dÿel ne fut pas franchement convaincu par cet état des lieux mais il ne dit et suivit les deux hommes dans le passage.
Le château était silencieux et les trois hommes, cachés sous leur capuches, se fondaient parfaitement dans l'obscurité. Ils tuèrent trois gardes au passage, dont un endormi que Dÿel ne compta pas comme une réelle difficulté.
Les choses se passèrent ensuite très vite; ils attendirent la relève puis attaquèrent. Ils étaient rapides et silencieux et avaient la surprise pour eux. De plus aucun des gardes ne s'attendaient à voir une lame sortir de la manche de leurs agresseurs. Dÿel récolta une blessure à l'épaule mais riposta en enfonçant ladite lame dans la gorge du soldat. Altaïr pénétra dans la pièce. Dÿel entendit un vague bruit sourd comme un corps qui s'effondre. Rhys et Dÿel le rejoignirent. Dyel tendit la main pour s’emparer du Lys mais Rhys l’attrapa précipitamment et le tira en arrière.

« Si cela était aussi simple je ne vous aurai pas fait appeler. » il fit une pause écoutant les bruits venant du couloir, voulant être sure de ne pas être interrompu pendant son explication, puis reprit a voix base : «  Bien… J’ai pu espionner le Roi lorsqu’il désirait accéder au Lys, je n’ai jamais pu observer la scène d’un bout à l’autre mais j’ai remarqué que le Roi exécutait certain rituel toujours dans le même ordre. Derrière se rideau se trouve une serrure, quand le Roi veux utiliser le Lys il y introduit une clé à la forme étrange. Cette clé en temps normale est toujours garder par sa conseillère.  »

Pendant l’exposé de son collègue, Dÿel c’était approché du mur où se situait la serrure et l’étudiait avec attention.

«  Mon Hand Blade devrait faire l’affaire j’ai crocheté des serrures bien plus dures. Ces barbares primitifs sont à peine capable diriger un château qui tienne sur ses fondations, je doute qu’ils soient de grands ingénieurs »

« Ne les jugent pas trop rapidement Dyel. » Rhys poursuivit « Le Roi tourne toujours la clé vers la gauche d’une quart de tours, puis vers la droite de 2 quarts avant de faire un tour complet vers la gauche. »

« Que se passe t’il si on ne suit pas les règles ? »

« Je n’en ai aucune idée »

Altair qui n’avait pas pipé mot de l’entretien - se contentant d’écouter attentivement - s’aperçu qu’un garde les observait, évaluant leurs forces et leurs faiblesses. Rapide comme l’éclair il actionna le mécanisme de sa hand blade et décocha un coup d’une précision chirurgical dans la gorge de l’homme. Il ne rentra pas profondément dans la chair. Il ne voulait pas le tuer juste lui trancher les nerfs responsables de la phonation, Avec une souplesse de félin il passa derrière l’homme agrippant ses cheveux pour lui basculer la tête en arrière. D’un geste vif et tout aussi précis il lui trancha la langue. Deux précaution valaient mieux qu’une.

« Bien nous avons un cobaye. »

Les Assassins attachèrent le poignet du malheureux à la cloche du lys. Pas la peine de négocier avec lui il était évident qu’il ne voulait pas coopérer. Dyel sortie sont arbalète de sa manche et encocha un carreau. Il tira sur le Garde et le toucha à l’épaule. Se dernier faisait de gros effort pour inhiber ses reflexes de fuites, le piège du Lys devait être encore plus mortelle qu’un carreau d’arbalète. Dyel avait bien envie de jouer avec les nerfs du jeune homme et visa sa jambe mais Altair d’un regard lui fit comprendre que le temps pressait, dans un soupir Dyel changeât de cible, visant la tête. L’instinct de survit fut plus fort que la volonté et l’homme eut un reflexe de protection, malgré tous ses efforts pour ne pas bouger son poignet d’un micromètre, la coche se déplaça imperceptiblement. Juste assez pour déclencher le mécanisme du piège. Des petites pointes acérées sortirent d’entre les dalles. Il y en avait absolument partout et même un faucheux aux pattes aussi fine que des cheveux d’anges aurait eut du mal à ne pas monter sur une. Les piques n’étaient pas très haut, juste assez pour perforer n’importe quelles semelles, et étaient enduit d’une poison fulgurant. D’un ton connaisseur Dyel le nomma :


« Ricine: 6000 fois plus toxique que le cyanure, 12 000 fois plus que le venin du crotale. Une vraie saloperie. Ces barbares ont du gout.  »

Sans échanger d’autres paroles les assassins s’attelèrent à leurs taches. Dyel s’approcha de la serrure et a l’aide de son hand blade, commença à actionner le mécanisme comme Rhys leur avait indiqué. Malgré l’épée de Damoclès au dessus de sa tête ses mouvements était précis et sûrs.
Altair se tenait a coté de la coupe près à la prendre dés que son condisciple désamorcerai le premier piège. Un clic tic se fit entendre, et un quart de secondes plus tard le lys se trouvait entre les paumes d’Altair, lévitant a 10 cm au dessus de son socle, un autre quart de seconde passa … il était toujours en vie. Au troisième un sphinx apparu. Rhys eut un mouvement de recule, il ignorait tout de cette barrière.
La langoureuse femme vaporeuse au corps de lionne et aux ailes d’aigles ouvrit la bouche et se mit à parler d’une voix ronronnant, à la mélodie toute aussi hybride qu’elle :

« Bien le Bonsoir votre Majesté. Quelle heure si tardive pour avoir recourt au Lys. »

Altair sera les mâchoires, c’était déjà une chance que la créature magique soit aveugle.

« Mais je ne m’opposerai pas au désir du Roi. …. Mais a une seul condition ! »

Ceci était les derniers mots qu’Altair désirai entendre, il n’avait aucune idée des mœurs, des uses et des coutumes de ce continent et encore moins des gouts et des caprices du Roi.

« Que vous me donniez le mot de passe Sir ! »

Son cœur s’arrêta de battre, son cerveau réfléchit à toute allure. Même si à la différence de Dyel il n’avait pas été aussi catégorique a propos des Zénobhiens, il devait admettre qu’ils les avaient sous estimé. Il aurait dû penser que contrairement au peuple de Nurbel qui exécrait la magie, en zénobhia elle était souveraine. Le plus ironique c’est qu’il avait oublié ce détail, alors qu’il était venu voler un de leurs précieux gri gri. Altair ne répondit pas, ca ne pouvait pas être pire que de répondre.

« Sa majesté s’est-elle mordu la langue pendant un banquet ? Est-elle malade ? Voulez vous que j’appelle vos conseillers Sir ? » La créature d’éther fit une pause. Elle n’avait pas l’air d’avoir de consistance et Altair commença à prier que ce ne fût qu’une alarme certes perfectionnée mais purement décorative.

« Je commence à douter que le Roi de Zénobhia se tienne devant moi ! Vite une réponse ! Sinon la mort sera votre sort !! »

Altair déglutit répondre était peu être préférable. Il vit Dyél du coin de l’œil commencer a s’agité et cru qu’il allait ouvrir la bouche. Le sphinx s’était aussitôt tourner vers ce dernier.

«  J’écoute ? »

Altair d’un regard noir ordonna à Dyel de ne plus emmètre un son, cette saloperie avait l’oreille assez fine pour entendre le souffle d’un poisson, elle s’aurait a coup sur faire la différence entre la voix du Roi et celle d’un inconnu. La chose rugit et se mit à hurler :

« Misérable voleur ! Vermine ! Comment osez vous touchez à la beauté incarner de vos mains putrides ! Votre temps et venu esclaves du passé !!! »

Une pause, les assassins étaient près au combat.

« Bien le Bonsoir mon Roi, j’espère que vous avez passé une agréable journée et que l’usage du Lys vous apportera un moment de détente et de béatitude. En cas de réclamation, suggestion ou plainte nous vous recommandons de contacté Amadeo, 12 émes chambres ailes nord ouest, du palais du Roi. 36 850 Cedex 1 Zénobhia. »

Aucun mots ne pourraient traduire le soulagement que ressentirent les Assassins lorsque le sphynx disparut. Ils s'apprêtaient à s'en aller mais Altaïr se figea: des gardes. Il y avait une fenêtre dans la pièce et Altaïr, en tant que chef, décida que c'était par là qu'ils allaient sortir. «Et comment compte tu faire pour descendre? T'envoler?» siffla Dÿel. Altaïr le fit taire d'un regard et ferma la porte derrière lui. Par chance, ou plutôt par Miracle, une charrette de paille se trouvait sous la fenêtre.
Dÿel leva les yeux aux ciel puis s'élança à la suite des autres. Mais au moment où il grimpait sur le rebord de la fenêtre un garde ouvrit la porte. Ils échangèrent un long regard puis le garde donna l'alarme et Dÿel sauta. Ils coururent jusqu'à leur chevaux mais les gardes étaient rapides. Sans doute l'habitude d'essuyer les conflits, pensa Dÿel. Lorsqu'ils parvinrent à leurs monture, ils les enfourchèrent et s'élancèrent vers la petite porte. Des flèches volaient autour d'eux et Dÿel pensait sincèrement qu'ils ne sortiraient jamais. Mais ils y arrivèrent. Le problème c'est qu'une flèche toucha Rhys dans le dos. Altaïr et Dÿel eurent une demi seconde d'hésitation puis, aussi rapidement que possible, ils chargèrent le corps de Rhys sur le cheval d'Altaïr et ils s'enfuirent.
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