Entretien privé

4.
Avant ...


Le lendemain de sa petite aventure avec Eve et Arod, le Pape réclama la présence de Dÿel. On l'en informa juste après la messe du matin, lorsqu'un petit page vint à sa rencontre. Bien sûr il ne s'inclina pas devant lui, on ne s'inclinait pas devant un assassin, mais il se contenta de délivrer son message et dans ses yeux Dÿel cru percevoir de la peur. Les gens n'étaient jamais rassurés face aux assassins.

" Sa Sainteté réclame votre présence à sa table pour le déjeûner. Il souhaite s'entretenir avec vous d'une affaire privé, il vous attendra dans la grande salle. "

Dÿel considéra l'enfant avant de s'incliner

" Très bien j'y serais "

L'enfant le remercia puis partit. Dÿel ne déplorait pas sa condition d'assassin, même si elle était minable. Après tout la rue ne lui aurait rien apporter de plus et peut-être même qu'il serait mort à l'heure qu'il est. Les pensées de Dÿel se tournèrent vers sa soeur, morte il y a de cela quelques années à cause de sa santé fragile et du manque de soins. Dÿel s'agenouilla devant l'autel et adressa une prière à sa défunte jumelle. Elle avait été la seule personne sur cette terre qu'il est vraiment aimé.

Dÿel pénétra dans la grande salle. Le Pape était déjà présent en compagnie de quelques religieux. Le petit page était également présent, les yeux obstinément fixés vers le sol. Un silence accompagna l'entrée de Dÿel et celui-ci s'inclina bien bas devant le Pape

" Votre Grâce "

Le Pape l'invita à s'asseoir près de lui et commença par le féliciter sur sa dernière mission. Il lui promettait une récompense digne de ce nom. Dÿel inclina de nouveau la tête en guise de remerciement. Les religieux autour d'eux chuchotaient à propos d'un Lord. Le Pape était assez avisé pour savoir que le moindre son, le moindre mot était enregistré par Dÿel. Au bout d'un moment, même si le Pape était en train de lui parler, Dÿel parvint à saisir un nom: "Château le Grand". Il tiqua et quelque chose sur son visage du le trahir car le Pape se rendit vite compte que quelque chose n'allait pas. Tout ce que Dÿel ésperait, c'était que sa prochaine mission ne soit pas Eve.

10.
Avant ...



Le Pape était deja installé a table quand l'assasin qu'il venait de mender arriva. Il lui sourit, il apréciait beaucoup Dyel mais s'en mefiait comme la peste.
C'était très utile les personnes de son acabit mais malheuresement ... a double tranchant, parfois l'éléve pouvait surpasser le maitre et le rouler allégrement. Mais le Pape ne s'inquietait pas de ca pour l'instant, il arrivait toujours a avoir une bonne longueur d'avance.

Il le pria de s'installer. Sur la table s'étallait des mets rafinnés et sucullents. Il y avait bien plus que necessaire mais le Pape aimait l'oppulence et picorer deci dela dans les diverses plats.
Ils se regalaient toute en parlant de la pluie et du beau temps.
Au moment du desert sa sainteté voulu enfin abbordé le sujet qui lui tenait a coeur mais un de ses serviteurs apparu et viens lui chuchotter a l'oreille :

" Votre Sainteté, le nouveau garde de Sir Nurbel vient d'arriver ! C'est un Hospitalier qui parait on magne aussi bien l'épée que les onguents !"

* Roo Putain j'aime pas cette ordre de trou de bal *

" Comment s'apelle donc ce brave homme que je puisse prier pour lui ? "

"Je ne sais pas son nom votre Sainteté, il se désigne sous le nom de sa fonction ! Mais il est assez grand et ses cheveux son presque blanc "

* Eh bah ses le gros lot ! Celui que je peu le moins pifrer, que Satan l'emporte en enfer *

" Que Dieu le benisse ! ! "

Il fit un petit signe de tete et beni le serviteur qui le remercia chaleuresement et lui baisa la main. Des que le serviteur se fut relever et eut le dos tourner le pape s'essuya discretement la main dans sa serviette. Puis se tourna vers Dyel decider a rentrer dans le vif du sujet.

" Je suis au courant pour Eve, Cette si gentille jeune fille et tellement naive qu'elle a mal interpreté les paroles de dieu ! ...la jeunesse que voulez vous ! Toute fois meme si Dieu et bon, j'aimerai qu'elle montre son repenti et qu'elle se souvienne de son erreure."

* Elle est allez trop loin cette fois ci je ne peux plus me permettre de la garder a Foulkan *

Il prit porta sa coupe a ses levres et bu une petit gorgé

" Je vous laisse le soin de la punition cher Dyel ! Et je vous prie de garder a l'esprit qu'elle place tiens cette enfant dans mon coeur. "

Il lui adressa un sourire.

" Mais faite attention tout de meme a pas etre trop clement, elle a dépasser ses limites, je ne peux plus fermer les yeux. "

Il fit une nouvelle pose et attendis mais comme l'assassin pipait mot il decida de lui donner une idée, il serai très interessant de voir comment se debrouillerai Dyel et Eve avec, le resultat lui en apprendrait beaucoup sur ses fideles.

* j'aimerai beaucoup savoir jusqu'ou Eve est enfoncé dans ses fabulations *

" Toute fois si vous etes en manque d'inspiration je vous propose de lui demander d'executer l'héretique. Comme cela nous serons sur de sa devotion a Dieu. Cela le touchera d'etre si fidelement servi et je ne doute pas qu'elle soit accepté au paradis. ... Bien entendu j'aimerai la tete de l'heretique ! comme vous le savez je suis la porte entre ce monde et Dieu, ... mais et je ne voudrais surtout pas mentir ! "

* J'espere qu'il a bien comprit que je voulais que sa soit lui qui s'occupe de l'hérétique et pas Eve. J'aimerai qui me rapport ses reactions a la secondes près. Peu etre n'est elle pas si perdu que je le crois *

5

" Je suis au courant pour Eve, Cette si gentille jeune fille et tellement naive qu'elle a mal interpreté les paroles de dieu ! ...la jeunesse que voulez vous ! Toute fois meme si Dieu et bon, j'aimerai qu'elle montre son repenti et qu'elle se souvienne de son erreure. "

Tandis que le Pape buvait tranquillement une petite gorgée de vin, les doigts de Dÿel se crispèrent très légèrement sur un morceau de pain mais son visage demeura impassible.

" Je vous laisse le soin de la punition cher Dÿel ! Mais faite attention tout de meme a pas etre trop clement le fidele pourrai en etre surprit "

Dÿel ne répondit rien et se contenta de serrer les dents. Encore une fois le Pape le contrôlait comme une vulgaire marionnette. Il savait très bien que Eve et Dÿel étaient liés d'une certaine manière et là il voulait voir jusqu'au ce lien pouvait aller.

" Toute fois si vous etes en manque d'inspiration je vous propose de lui demander d'executer l'héretique. Comme cela nous serons sur de sa devotion a Dieu. Cela le touchera d'etre si fidelement servi et je ne doute pas qu'elle soit accepté au paradis. ... Bien entendu j'aimerai la tete de l'heretique ! comme vous le savez je suis la porte entre ce monde et Dieu, ... mais et je ne voudrais surtout pas mentir ! "

L'hérétique ne manquerait sûrement pas à Dÿel, qu'il meure si telle était la volonté du Pape ! Mais d'un autre côté Dÿel ne voulait pas se compromettre auprès de Eve car il le savait, Eve ne pourrait jamais tuer le nomade et si c'était lui qui s'en chargeait, elle ne lui pardonnerai jamais. L'ordre ne devait pas venir de lui ou sinon il perdrait son alliée.

" Puis-je me permettre une suggestion, Votre Grâce ? "

Le Pape l'invita à parler et Dÿel se redressa quelque peu.

" J'ai bien peur que l'ordre d'éxecution n'ai absolument aucune valeur dans ma bouche. Mademoiselle Eve a compris que j'étais farouchement opposé à la présence du nomade dans vos murs et elle pourrait penser qu'il s'agit là d'un simple caprice de ma part. "

Il laissa le temps au Pape de digérer les mots puis repris:

" Peut-être serait-il plus sage de la convoquer en personne, contre vous elle ne saurait se rebeller. "

Il hésita puis ajouta:

" Si Votre Grâce le souhaite je pourrai me porter garant de l'ordre et m'assurer moi-même que l'éxecution à été faite "

Dÿel inclina légèrement la tête en signe de soumission et pour rappeler que lui n'était qu'un serviteur près à obéir. Il ésperait seulement que le Pape n'ai jamais posé les yeux sur le nomade ou son plan tomberait à l'eau.

11.


Le pape apprécia beaucoup l'habilité de jeune homme, pour n'etre que moyennement conserné par l'affaire.
Sa feinte apprenait aussi peu ... qu'énormement au Pape. Toutefois il était plutot satisfait que Dyel propose que se soit lui et non l'assassin qui annonce la sentence. Il pourrai a loisir observer la reaction d'Eve.

" Si Votre Grâce le souhaite je pourrai me porter garant de l'ordre et m'assurer moi-même que l'éxecution à été faite "

Le Pape reflechit et faillit dire " oui " quand soudain lui revient en tete la conversation qu'il venait d'avoir avec son serviteur. Dyel était un homme de confience ... mais il était beaucoup plus interessant de tenter de se debarasser du moine. Le Pape detestait etre contredit, et il avait grande peur que cette vermine de base étage délaissée de Dieu farcisse de sotise la tete du Roi.

* J'aimerai bien voir comment réagi mon viel ami devant une execution. Lui qui adore ca ! Soit il se rebiffe et je pourrai enfin le zigouiller soit il arrive a refouler sa colere et a se pli devant moi .... et la quel plaisir de l'humilier ! *

Un petit sourire pervers illumina son visage.

" Je ne crois pas que cela soit necessaire mon cher Dyel ! Comme vous l'avez surement entendu, notre humble ville acceuille une nouvelle recru ... et j'aimerais voir si il est si pieu qu'on le dit. ... Je ne tollererais pas qu'une personne non entierement dévouée a Dieu face parti de la Garde du Roi. Dailleurs je crois qu'il soit preferable que se soit lui qui s'occupe de A à Z de l'affaire si vous voyez se que je veux dire. "

Le Pape entamma une tarte au pomme, puis s'essuya les levres en les tapotant doucement de sa serviette.

" Si le jour de l'execution Dieu n'a guere besoin de mes services ! Je viendrais peu etre y assister ! "

* Je me delecte d'avance de la reaction de David !!! Un des plus beaus moments de ma vie en prevision *

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" Je ne crois pas que cela soit necessaire mon cher Dyel ! Comme vous l'avez surement entendu, notre humble ville acceuille une nouvelle recru ... et j'aimerais voir si il est si pieu qu'on le dit. ... Je ne tollererais pas qu'une personne non entierement dévouée a Dieu face parti de la Garde du Roi "

" Il ira seront votre volonté Votre Grâce "

" Si le jour de l'execution Dieu n'a guere besoin de mes services ! Je viendrais peu etre y assister ! "

Bien que Dÿel resta impassible un nouvel excès de colère menaça d'exploser. De nouveau, le Pape l'avait doublé. Dÿel allait devoir s'arranger pour prévenir Eve avant que Sa Sainteté ne l'appelle et ça, ça n'allait pas être simple.

" Vous souhaitez en faire une éxecution publique, Votre Grâce ? "

N'importe qui aurait pu être dupé par le ton et la physionomie de Dÿel. Il parlait d'un air détaché, tout en triturant du fromage sur un morceau de pain.

La porte s'ouvrit à la volée et le Roi fit son entrée. Dÿel se leva immédiatement en s'inclinant bien bas. Le Pape se leva également mais n'esquissa pas l'ombre d'une courbette. Il devait le respect à son Roi mais n'était pas sujet à la soumission. Contrairement à l'assassin et aux autres religieux.
Le Roi fit signe à ses sujets de se relever et leur ordonna de sortir. Dÿel esquissa le geste de les suivre mais, à son grand contentement, le Roi lui indiqua de se rasseoir.
Tandis que le Pape finissait tranquillement sa tarte, le Roi s'assit lourdement sur un siège puis s'exclama:

" Oh ! Je viens d'apprendre que les nomades se sont échappés ! On en a retrouvé un mais l'autre, la femme, à réussit à fuir ! Oh Seigneur qu'allons-nous faire ? Comment une telle chose a pu se produire ? "

Dÿel fut le seul à saisir l'expression de sincère satisfaction perverse qui agita les traits du Pape pendant un instant fugace.

* Il obtiendra satisfaction, pensa Dÿel, le Pape le manipule aussi facilement qu'une marionette. Il avait prévu la mise à mort avant même d'en prévenir le Roi. Et sans aucun doute, celui-ci n'opposera aucune résistance *

1.


David n'avait eut qu'un très bref moment de repi, ( juste le temps de déposser ses maigres pocessions, et d'enfiller des affaires moins pousiereuses ) qu'il avait du aller occuper son nouveau poste.
On lui avait alors presenté le Roi de Nurbel. Au premiere abbord il lui sembla que c'était une personne assez douce et très pieuse ... ce qui le rasurra. Grace a lui le Pape ne tenait pas totalement les rennes du royaume.


Il suivait donc le Roi partout ou il allait, somnollant a moitié épuissé par sa longue chevauché. Ils entrerent dans une piece ou dinaient de nombreuses personnes. Le raclement des chaises sur le pierre le reveilla, et il retrouva toute sa vigilance. Tous les convives c'étaient levés.
A un bout de la table se tenait son meilleur ami ... L'élu de Dieu. Il plaqua sur son vissage un masque fait de marbre, et attendit docilement.

Le roi congédia tout ses sujets, hormis un jeune homme. Il se demanda bien pourquoi il avait droit a tand d'honneur. Peut etre est ce un vassal, ou un serviteur/gardien du Pape. Mais il rejeta sa derniere hypothese en voyant qu'il lui manquait un doigt.
Or si il se souvenait que le Pape avait une sainte horeure des estropiés et la prescence de l'homme a ses cotés ne semblait nullement l'incomoder. Peu etre avait t'il changé en quinze ans ... mais l'hospitalier en doutait fortement.
Il mémorisa cette information, il y reflichirai quand il serai seul dans sa cellule.

Il reporta alors son attention sur le festin, et la vu de tand d'opulence lui fit serrer les dents. Beaucoup de pauvres gens mourraient de faim au coeur des campagnes de Papotopia .... mais il ne voullu pas tirer de conclusion hative. Dieu enseignait de ne jamais se fier au apparence.
Il n'avait pas eut le temps d'observer les inviters du Pape, peu etre que la plebe y cotoyait la noblesse. Que ce festin de roi etait detiné a restaurer les familles pauvres de la ville.

Le Roi alla s'asseoir et le moine se placa derriere le siége, legerement en retrait, mais assez près pour suivre la conversation. Vu que son nouveau travaille lui deplaissait fortement autand profiter de ses maigres avantages.

" Oh ! Je viens d'apprendre que les nomades se sont échappés ! On en a retrouvé un mais l'autre, la femme, à réussit à fuir ! Oh Seigneur qu'allons-nous faire ? Comment une telle chose a pu se produire ? "

En entendant ceci L'hospitalier revient sur sa position. Le Roi s'en remettait un peu trop au Pape a son gout. Normalement c'était a lui d'ordonner pas de demander. Le Pape fit un petit geste apaisant au Roi.

" Nous en discutions jutement avec ce cher Dyel, il y a un instant "

Il lui sourit de maniere apaissante.

" Nous pensons que le plus simple serai de permettre a cet agneau de Dieu de le rejoindre au plus vite, avant que la liste de ses crimes deviennent trop lourde, et entraine son ame dans les profondeurs de l'enfer, avant meme qu'elle ait eut le temps de voler jusqu'au Christ pour recevoir son jugement ! Il s'est malheuresement trop égarré sur terre pour que nous simple mortel puissent l'aider. "

L'hospitalier serra les dents. Une journée ne s'était pas derouller depuis son arrivé que le Pape allait ordonner la mise a mort de quelqu'un. Meme si il ne connaisait pas les crimes de l'individu, il pensait que l'executer était un crime ... le pardon existait aussi sur terre. Cela était accécible au " simple mortel " et meme fortement préconisé si il se souvenait bien.
Bien que sa langue le brule de le faire signaler au Pape, il n'en fit rien conscient qu'une epée de Damoclés se trouvait au dessus de sa tete.
Le Pape avait surveillé pendant toute sa tyrade le visage du moine, et il n'arrivait pas a se debarraser de son petit sourire en coin quand il poursuivit.

" D'ailleur cher Hospitalier, nous comptons sur vous pour etre témoin de la sentence "


* .... connard *

Ses yeux glace foudroyerent le Pape, mais il se contrégnit au plus grand calme. Il inclina la tete quoique qu'avec raideur.

" Allons ! Votre supérieure vous a t'il coupée la langue ! Ce qui ne m'étonnerai que moyennement, je me souviens avoir entendu sortir de votre bouche mainte obsnénité digne de Satan lui meme, mais Dieu pardonne tout les pechés, et n'etant que son simple serviteur, Je me pli a sa volonté "

* Ce qui en le rapellant haut et fort me discredite totalement aux yeux du Roi et aussi a ceux de ton chouchou. Sans parler que ta vilain carcasse s'atribu des mérites qu'elle n'a pas *

Il se contraignit tout de meme a repondre. Il savait que le Pape allait essaye de l'humilier a tout moment pour le pousser a bout. Cette petite rebufade était la premier d'une longue liste ... et les autres serait surement pire.

" Oui votre Sainteté "

9.
avant ..




Le Roi aurait volontier prit le temps d'acceuillir son nouveau garde personnel avec les manières qui s'impose mais il avait malheureusement une affaire plus urgente que des formules de politesse à régler. Des nomades - dont il avait jusqu'à présent ignoré l'existence - s'étaient échappés de la prison dans laquelle ils étaient enfermés. Ils avaient été rattrapés mais l'un d'eux avait réussi à s'enfuir. Mais qu'allait-on bien pouvoir faire de celui qu'on avait ramené ? Le roi en avait bien une petite idée mais il devait absolument consulté une personne au coeur pure et à la justice irréprochable: le Pape.
En indiquant à son nouveau garde de le suivre - et en virant les deux autres - il prit le chemin de la grande salle où Sa Sainteté était actuellement en train de se restaurer. Il ouvrit la porte à la volée et ordonna à toutes les personnes présentes sauf le Pape lui-même et un des assassins de sortir. L'assassin en question n'était autre que Dÿel, le petit chouchou de l'Elu. Le Roi le connaissait à peine il le savait juste bon à remplir sa tâche et à ne pas poser de questions. Il tira une chaise et s'assit lourdement:

" Oh ! Je viens d'apprendre que les nomades se sont échappés ! On en a retrouvé un mais l'autre, la femme, à réussit à fuir ! Oh Seigneur qu'allons-nous faire ? Comment une telle chose a pu se produire ? "

Il savait déjà que Eve, une gamine que le Roi n'avait jamais vu mais dont le Pape s'était entiché avait aidé les nomades.

" Nous en discutions jutement avec ce cher Dyel, il y a un instant "

" Oh vraiment ? Et qu'en pensez vous ? "

" Nous pensons que le plus simple serai de permettre a cet agneau de Dieu de le rejoindre au plus vite, avant que la liste de ses crimes deviennent trop lourde, et entraine son ame dans les profondeurs de l'enfer, avant meme qu'elle ait eut le temps de voler jusqu'au Christ pour recevoir son jugement ! Il s'est malheuresement trop égarré sur terre pour que nous simple mortel puissent l'aider. "

Le Roi réfléchit un instant

" Donc selon vous l'éxecution est la meilleure chose que nous puissions faire pour sauver l'âme de cette enfant et pour nous débarrasser de l'hérétique ? ... oui vous avez sans aucun doute raison "

Il y eut ensuite un bref échange de dialogue entre l'hospitalier et le Pape mais le Roi n'y prêta guère attention. Finalement il demanda:

" Quand comptez-vous appeller cette pour lui faire apprendre ce que Dieu à décider ? Le plus tôt serait le mieux, non ? Après tout elle n'est qu'une enfant et plus vite sera passer l'éxecution, plus vite cette histoire sera oublié ! "

Il se redressa sur son siège puis jappa:

" Dÿel ! Allez donc nous chercher cette enfant, cette Eve ! "

L'assassin se leva et s'inclina puis il disparut derrière la porte. Il revint quelques minutes plus tard en compagnie d'une jeune fille d'à peine quinze ans et le roi découvrit pour la première fois Eve.

11-
avant ...


Eve était a la chapelle, en tenue de none. Elle détestait cette tenue, elle n'aimait pas porter des habits de soumise. Elle priait pour Sybille, Sybille qui avait réussi a fuir. Seulement, elle ne savait pas ou, et si jamais elle allait au port de Nurbel, elle avait toutes les chances de se faire assassiner ,de se faire violet par des marins ou pire : de rencontrer des hors la loi. Leur existence avait d'abord formé une rumeur, puis la rumeur avait traversée les océans jusqu'a Papotopia. Des femmes sans foi ni loi qui tuaient, pillaient et vivaient comme bon leur semblait. Eve ne savait pas si elle les enviait ou les haissait. Après tout, elles n'étaient certainement pas chrétiennes ni même croyante, la différence de culture devait être trop grande.
Complètement absorbée dans ses pensées, elle n'avait pas entendu les soeurs crier et se dispersées commes des poules. Une main ferme mais douce se posa sur l'épaule de la jeune fille qui sursauta. Elle leva les yeux et vit Dyel. C'est pour cela que les soeurs avaient crier : elle avaient vu un homme.

*Bande de galinacés sans cervelle !*

2tonnée, Eve se signa puis se releva et allait interroger Dyel lorsqu'elle remarqua l'expression de son visage. Il était mi-fou de rage mi-fou d'inquiétude a la fois, et Eve fut presque choquée de pouvoir percevoir si facilement les émotions du garçon si incalculabels d'ordinaire. Eve tenta a mainte et mainte reprises de lui soutirer des informations.

"Dyel je vous en conjure, parlez ! Pourquoi venez vous a la chapelle si tard ?"

Sans aucun succès. Le garçon resta muet comme une tombe jusqu'a la porte de la chambre d'Eve. Ne voulan pas insister de peur d'être vexante ou trop curieuse, Eve entra dans sa chambre et enfila sa tenue d'assassin, même s'il elle n'en faisait pas parti : des braies noires et fines, une chinse toute aussi noires et une épaisse cape en cashemire noire. Elle abattit son capuchon sur la tête juste après avoir glissé son épée dans le dos.

*Mon Dieu protégez moi, sainte marie mère de Dieu, veille sur mon âme, moi qui suis si fidèle.*

En ressortant, Eve ne voyait plus le vosage de Dyel, caché par son capuchon. C'était mieux, au moins elle évitait le reagrd étrange du jeune homme qui l'angoissait.
Son angoisse fut pire lorsqu'elle vit ou Dyel l'emmenait. Lorsqu'elle entra dans la salle, elle fut nez-a-nez avec le Pape, le roi et une table menaçant de crouler sous la ripaille.

*Sans coeur.*

Il y avait aussi un homme qu'Eve n'avait jamais vu, mais elle n'y fit pas plus attention. Elle se hata de retirer son capuchon et s'inclina bien bas devant son roi, mais ne fit qu'un simple signe de tête au Pape et alla lui baiser les main.

"Votre majesté, Saint père."

Eve était terrorrisée, mais elle ne voualit pas le laisser paraitre. Elle savait exactement pourquoi elle était la, seulement, elle ne savait pas comment cela avait pu se savoir. Sa première pensée fut Altaïr, mais en fait, elle se dit qu'il était tellemnt discret qu'il avait surement passé sous silence cet épisode. Ensuite il y avait Dyel, mais pourquoi alors était il inquiet maintenant. Eve reprit ses esprits : ce ne pouvait pas être Dyel, c'était comme son grand frère, voire plus.

"Que me vaut l'honneur de votre requète auprès de moi a une heure si tardive ? Bien ma peine de devoir prier tard ce soir, car ne se faisant, im m'aurait fallu certainement plus de temps pour me permettre d'être en votre compagnie."

La flatterie et la confiance en soi, c'étaient les seules armes dont la jeune fille disposait.

12.



Le Pape la félicita pour sa si grande dévotion a Dieu puis après avoir parler de la pluie et du beau temps. Il demanda des nouvelles de tel ou tel personnes.
Il avait une très bonne memoire des noms et n'hésitait pas a le montrer. En tand que Pape il devait etre aussi devoué a ses fideles, que ses fideles a lui, car devant Dieu tout le monde était égale .... En tous cas il devait en donner l'apparence, car en realité il n'avait que faire des pecors sans cervelle.
Mais ce genre de manoeuvre lui accordait l'amour et le respect des petits gens. Ce qui lui permettait d'avoir les couders franches pour faire tous ce qu'il voulait. Maintenant il pouvait ordonner quasiment n'importe quoi et la foule le suivait aveuglement.
Il n'avait pas commis l'erreure de certains de ses predeceseurs en croyant que la volonté de Dieu était toute puissante ... le vrai maitre était la plebe. Certes Dieu lui avait donné un bon coup de pouce en le nommant Pape. Le titre aidait un peu mais sans la ruse, la manipulation et la diplomatie, on était juste une figure de proue bonne a exposer avant les batailles pour donner du courage au troupe.

Cela faisait deja un petit moment qu'il faisait trainer la conversation, cherchant a pousser a bout ses interlocuteurs afin d'observer leur comportement. Sa sainteté avait aussi une très bonne memoire dans se domaine, presque chaque personne de Foulkan avait le droit a une petit analyse plus ou moins complete. Il se souvenait de chaque détails important et de chaque confessions. Ce qui le rendait extremement redoutable car il était capable de refaire jaillir du passé des faits oubliés de tous.



Ses yeux passerent d'un vissage a un autre et il imprima dans son esprit leur expression. Il avait assez marinner ... il était temps de disséquer la reaction d'Eve face a l'annonce.

" Mais treve de bavardage ^^ ! Je vous ai fait mander car vous avez peché ma soeur ! Je sais que ce n'est pas totalement votre faute. Votre ame pure a cru bien faire ... nombreux sont ceux qui s'éloigne de la voie du seigneur en interpretant mal ses paroles ! "

Ses yeux un instant lacherent Eve pour adresser un avertisement muet a l'homme blond qui se tenait derriere Nurbel, puis il refixa ses prunelles sur elle, la transpercant du regard.

" Mais comme Dieu est bon et magnanime, il vous offre la posibilité de racheter votre faute. L'hérétique serait executé dans la cour de la chapelle après-demain. Vous serez son boureau ... Et avant qu'une objection se souleve, je rapelle que se n'est pas pecher que de tuer un herétique !! "

*Sa s'annonce pas elle est encore plus enfoncé dans sa folie que je le pensais. Je ne voulais pas croire Altair mais il est évident qu'elle ne sait plus qui elle est. Il faut absolument que je l'envoie hors de Foulkan si elle reprovoque les assasins je ne donne pas cher d'elle. *

Il se tourna legerement vers l'hospitalier attendant un signe d'assentiment mais se dernier se contenta de rester aussi imobile qu'une statue le regard dans le vague les machoires crisper.

" Vous devrez jeuner chere agneaux de Dieu jusqu'a l'accomplisement de la sentence afin que votre corps soit le plus pure possible quand il vous faudra accomplir l'oeuvre de Dieu. "

Il fit une pause puis ajouta :

" Puis vous aussi Hospitalier ! Sauf que pour vous le jeune n'a pas encore de limite ... Si Dieu vous juge apte a etre le garde de sa Majesté alors il vous aidera a travers cette epreuve ! Et ainsi nous serons sure que vous n'etes pas un Tcheque qui n'attends que de se retrouver une seconde seul avec notre grandisime Roi pour l'assasiner "

* Je suis vraiment désolé de devoir faire jeuner cette pauvre puce mais elle a vraiment était trop loin. Puis en consolation j'ai eut une excuse pour pourri la vie de mon vielle ami ! Mouhaha je suis diabolique *

7

Dÿel avait préféré rabattre son capuchon pour mettre un terme aux questions de Eve. Il ne lui dirait rien que ca lui plaise ou non et il s'était dit qu'en cachant son visage elle comprendrait que ses questions étaient vaines.
Ils pénétrèrent dans la vaste pièce et Dÿel se retira dans l'ombre tout près de Sa Majesté.

"Que me vaut l'honneur de votre requète auprès de moi a une heure si tardive ? Bien ma peine de devoir prier tard ce soir, car ne se faisant, il m'aurait fallu certainement plus de temps pour me permettre d'être en votre compagnie."

* Ne fais pas l'enfant petite sotte, tu ne saurais y échapper. Mais qu'est ce qu'il t'as prit de faire une chose aussi stupide ? *

Dÿel fulminait mais ses traits demeurait impassible. On aurait presque dit qu'il se fichait complètement de la situation.

" Mais treve de bavardage ^^ ! Je vous ai fait mander car vous avez peché ma soeur ! Je sais que ce n'est pas totalement votre faute. Votre ame pure a cru bien faire ... nombreux sont ceux qui s'éloigne de la voie du seigneur en interpretant mal ses paroles ! "

Dÿel saisi au passage le regard d'avertissement peu amène que le Pape lança au nouveau garde personnel du Roi. Sans savoir comment il avait la vague impression que les deux hommes se connaissaient déjà.
Le Pape continua d'énoncer ses intentions mais ce que Dÿel surveillait surtout c'était la réaction de Eve. Arriverait-elle à se contrôler ? Dÿel ne savait que trop ce que l'on pouvait bien éprouver lorsqu'un être qu'on affectionnait était condamné à mort. Sauf que contrairement à Eve il navait jamais été chargé de tuer l'être en question et qu'il ne connaissait pas la compassion. C'était légitime d'une certaine manière; personne ne lui en avait jamais témoigné alors pourquoi devrait-il en éprouver ?

" Puis vous aussi Hospitalier ! Sauf que pour vous le jeune n'a pas encore de limite ... Si Dieu vous juge apte a etre le garde de sa Majesté alors il vous aidera a travers cette epreuve ! Et ainsi nous serons sure que vous n'etes pas un Tcheque qui n'attends que de se retrouver une seconde seul avec notre grandisime Roi pour l'assasiner "

Là même Dÿel ne pu masquer sa surprise. Il se reprit bien vite mais il était clair comme de l'eau de roche que Sa Sainteté et l'hospitalier se connaissaient de par le passé et ne s'appréciaient guère. Un point intéressant à retenir.

" Elu ? Êtes-vous certain que c'est là la meilleure chose à faire ? J'ai pleine confiance en ce brave homme, si le Seigneur l'a envoyé c'est qu'il est digne du poste qui lui revient ! "

Il était incroyable de constater la facilité avec laquelle le Pape pouvait influencer le Roi. Non seulement Sa Sainteté manipulait avec une aisance déconcertante le suzerain mais en plus il semblerait que rien ne soit en mesure de l'atteindre.

* Le Premier Siège n'est juger par personne *

2.



" ... nombreux sont ceux qui s'éloigne de la voie du seigneur en interpretant mal ses paroles ! "

Et voila ca recommencait ! Monsieur Le Pape après quinze n'avait toujours pas digérer que lui un simple moine soit plus apte a cromprendre les paroles de Dieu que lui sa grandiose Sainteté.

* Mais Merde a la fin " Tu ne tuera point " C'est pas compliqué a comprendre ! Y a quatre mots ! Seulement quatre mot . Y a pas de double interpretation possible !!!!! Ca veut clairement dire qu'il est interdit de décapiter, de trucider, de lapider, d'écarteler, d'étrangler, de depecer, d'empoissoner, d'étouffer, de noyer, de crucifier tout humain ( ... et j'en passe ... c'est fou quand meme comme l'homme est productif pour créer des termes qui désignent la destruction alors que pour désigner l'amour, il n'y en a qu'un [voir deux " l'adoration " mais a l'origine le mot etait reserver aux Dieux et non a des personnes ]. ).
Et d'après mes connaissances les hérétiques sont aussi des humains, ils ont deux bras, deux jambes, deux yeux, un coeur, une bouche ... mais une opignion differente ! Si on doit nommer toutes les groupes/personnes qui ont une opignion differente ... bah cela existe deja ca s'apelle un prenom et un nom. *

Mais il disimula sa fureur aux pape et resta de marbre. Il ne suivait plus la conversation et continuait de fulminer après le saint pere.

* Saint Pere de mes deux va ! Quand il se mouche, c'est pas de l'eau benite qui sort de son enorme pif a ce que je sais ! Ce n'est qu'un homme parmis les hommes et il serait temps qu'il se le rapelle *

C'était rare que l'hospitalier se mettent a utiliser se type de vocabulaire, mais cela faisait trois jour qu'il chevauchait, et puis l'injustice le mettait toujours hors de lui. Sinon en temps normale c'était un homme très doux qui ne prononcait jamais un mot plus haut que l'autre.
Je suppose que vous comprenez mieux pourquoi le Pape a menacé David de mort, car avant ce type de pensée il l'exprimait a voix haute. Mais alors il n'avait que 20 ans. Avec le temps il avait apris a ce dominer, meme si cela était particulierement difficile en cet instant.
Il etait aussi beaucoup moins insouciant que lorque qu'il était plus jeune. Avant il était persuadé que lorsqu'on suivait le droit chemin Dieu nous protegeait, mais vu qu'il avait echapé de très peu a la mort, il était maintenant beaucoup plus sage et plus prudent. Mais cela n'avait pas entammer ca foi.
Si Dieu existait il avait toute un univers a gerer, il n'avait surement pas le temps de s'occuper d'un simple mortelle un peu trop virulent dans ses propos ... meme si ce mortelle etait sur le droit chemin.

De ceci il avait longuement douter, peu etre que c'était le Pape qui avait raison, que tuer des hérétiques c'était faire le bien. Mais quand il voyait le contraste entre les Eglises et les taudis de Foulkan il en doutait.

Il fut tirer de ses pensées par la voix de l'Elu de Dieu :

" Puis vous aussi Hospitalier ! Sauf que pour vous le jeune n'a pas encore de limite ... Si Dieu vous juge apte a etre le garde de sa Majesté alors il vous aidera a travers cette epreuve ! Et ainsi nous serons sure que vous n'etes pas un Tcheque qui n'attends que de se retrouver une seconde seul avec notre grandisime Roi pour l'assasiner "

Alors la c'était le pompom. Ca faisait deja trois jour qu'il n'avait pas manger un repas digne de se nom ! Un quignion de pain rassi et quelques baies trouvées sur le bords du chemin ! Il était sure aussi que si il perdait le moindre gramme pendant ce jeune ou qu'il semblait fatigués le Pape verait la un signe que Dieu n'était pas avec lui, et le ferai executer.
Et comme il doutait fort de recevoir une aide divine, il allait devoir utiliser toutes ses connaisances médicales pour garder la forme.


après ...

12-

Eve de vait rester impassible, ou sinon c'était sa tête qui sautait. Comment cet immonde porc avait bien pu apprendre l'existence des hérétiques certes, mais maintenant presques amis de la jeune none ? De plus, le pape était a l'affut du moindre geste, moindre infime petite goutte de sueur ou moindre larme qui pourrait s'échapper de la détresse de la jeune file. Mais, s'étonnant elle même, Eve tint bon et resta totalment normale, le teint toujours aussi pâle et sa petite voix toujours aussi calme et basse.

"Très bien Monseigneur, d'orénavant, je consulterais un prêtre pour ne pas faire de mauvaise interprétation de nos saints écrits et si jaiamsi le doute persiste, j'espère pouvoir m'en référer a vous afin de ne pas salir notre digne Seigneur tout Puissant."

*Invente invente bon sang, il me faut du temps, et Dyel qui ne m'aide pas ! Et c'est qui cet homme ? Il ne pourrait pas prendre la défense d'une pauvre petite none avant que je ne sois contrainte a aller l'assassiner d'ici peu ?*

Eve s'inclina bien bas comme pour appuyer ses propos. Elle aurait voulu jeter un regard implorant a Dyel, mais cela aurait été la preuve tant attendu par l'immonde imposteur qui se tenait devant elle.

"De plus, s'il est de la volonté de Dieu d epunir les hérétique, je serai honorée de transmettre cette vertue."

C'est alors qu'Eve trouva enfin la parade.

"Nous parlons bien de l'hérétique qu'on a rattrapé il y a très peu de temps, ce homme a la peau très foncé et sans cheveux ?"

Du coin de l'oeil, Eve vit Dyel tiquer mais se reprendre immédiatement. Il semblait comprendre le stratagème de la jeune fille. En effet, le pape ne se déplaçait pas souvent en dehors du chateau ou de l'église, ce qui laissait supposer qu'il ne voyait pas du tout a quoi ressemblait l'hérétique qu'il venait de condamner, si bien qu'Eve pourrait exécuter n'importe qui en prétendant que c'était l'hérétique en question, ainsi la volonté du pape serait accomplie, Arod sauvé et Eve tiré de tous soupçons.
Ne voyant pas le pape réagir outre mesure, Eve en conclua que son action avait fonctionnée. Ele prit donc congé.

"Si sa Sainteté me le permet, je souhaiterai me retirer pour prier encore un peu avant d'entammer ma période de jeun."

Souhaitant la bonne nuit, elle alla embrasser les mains du pape puis fila vers le couvent ou elle retrouva Arod, dans sa chambre, Gabriel sur ce sgenoux ronronnant paisiblement. Le chat ne supportait que 3 personne : Eve, Dyel et maintenant Arod.

*Que le ciel soit avec nous.*


après ...

13.



Il s'était écoulé exactement 4 jours depuis l'entretien avec Dyel, David et Eve.

Le Pape avait reculé la date de l’exécution au maximum (soit deux jours.) Pour voir si le comportement d’Eve ne changeait pas. Mais elle était obstinément restée persuadée que Le Pape lui avait ordonné d’exécuté le nomade. Comment pouvait-elle seulement croire qu’il pouvait ordonner un tel acte à une enfant. Il n’avait pas toutes les qualités du monde certes, mais jamais il n’aurait fait ca.

Surtout à sa petit Eve. Cette pauvre enfant orpheline qu’il avait adopté et qu’il avait élevé comme sa propre enfant. Pour la distraire de la morne vie de château et du fait qu’elle n’ait pas d’ami de son âge, il lui avait créé un monde et l’avait fait reine … Héroïne. Eve était heureuse et lui aussi. Mais il n’avait pas été assez ferme et lui avait tous céder. Acceptant de se prêté au jeu et ordonnant même a ses citoyens d‘obéir a ses caprices. Mais Eve de petite princesse en grandissant c’était tournée vers une histoire beaucoup plus sombre.

Sa sainteté avait remarqué depuis longtemps sa fascination pour les assassins mais il ne s’en était pas inquiété … après tout, tous Nurbel était fasciné par ses étranges personnes qui semblaient être l’incarnation des archanges.
Il aurait du s’inquiété quand Eve lui parlait de ses exploits des dizaines de personne qu’elle avait exécuté du lys qu’elle avait ramené de Zénobhia. Mais il devait se l’avouer il s’était voilé la face, en priant que ca ne soit qu’une crise d’adolescence. Mais Eve devenait de pire en pire et commençait a agacer de plus en plus de personne. Et c’était compréhensible ce n’était qu’une gamine de 15 ans qui ne connaissait rien et avait un égo assez surdimensionné.

Le Pape avait essayé de la raisonner une fois. Mais il était déjà trop tard et la situation était maintenant extrêmement grave car Eve avait été jusqu’à provoquer les assassins et même lui doutait pouvoir empêcher leur courroux sur l’enfant. De plus Eve avait commit une seconde erreur en libérant le Nomade. Altair lui avait tout raconté : comment Eve avait libéré les nomades, comme elle avait sauvé l’homme et l’avait couvert et pourquoi Altair s’était décidé à parler (un de ses assassins pour on ne sait qu’elle raison avait réussi à s’enfermer dans une cellule et allait être la victime innocente du plan de Eve).

Altair c’était décidé à parler car il ne voulait pas qu’un innocent aussi idiot soit il meurt a cause d’Eve.
Sa sainteté n’en voulait pas a l’assassin d’avoir couvert la fillette. Ses ordres étaient clairs le bonheur de Eve avant tout ! Avant même leur fidélité a sa personne.

Mais maintenant c’était fini Eve était allé trop loin il fallait la remettre sur le droit chemin, vu la voie qu’elle prenait l’enfer était au bout du couloir. Il connaissait un couvent ou les sœurs étaient extrêmement bonne et gentilles et qui avait l’habitude de s’occupé de personne à la santé mental vacillante. Il allait y envoyer Eve. Sa serai douloureux autant pour elle que pour lui mais il le fallait.

Il la fit donc convoquer et lui annonça.

Et son cœur fut glacé devant l’absence réaction de la jeune fille qui accepta ses ordres sans discuter, même si il savait déjà que Eve élaborait un plan qui était condamné a échouer . Comment une fillette de 15 ans peux échappé au garde du Pape ? Ca n’arrivait que dans les contes de fée.