Le couvent.

5-
Avant ...


Dans une petite maison adjointe au couvent.

Arod tremblait littéralement de peur. La femme qui l'accompagnait ressemblait a la description qu'on faisait des méduses dans les contes pour enfants, des méduses qui mangeaient les gens après les avoir séduit. Que faisait ce genre de personne a côté d'un couvent ?

"Assieds-toi et essaies de te détendre sinon tu vas avoir encore plus mal."

Arod n'en pouvait plus, il fallait qu'il sache.

"Quel genre de torture allait vous me faire subir ? Je ne vous dirais rien a propos de ma soeur et jamais je ne renierai mon choix de ne pas croire en votre dieu cruel et sans attention envers vous."

La vieille femme qui ressemblait a une maquerelle le regarda et semblait presque rire de la situation. Décidemment, Arod avait de plus en plus peur, car en disant cela, il aurait voulu se rassurer ou se donner du courage, ou encore mieux : se faire tuer de suite sans avoir a subir la torture et peut-être la honte d'avouer sous la torture.
La veille feme croisa les bras sur sa poitrine, et son expression se métamorphosa : on aurait dit une mère face a son fils qui venait de dire que maintenant a 8ans, il était un homme.

"Mon pauvre garçon, je n'suis pas un quelquonque bourreau qui est la pour te faire souffrir et te faire cracher des mensonges qui devraient t'écourter tes souffrances. Tu vas ressortir d'ici vivant, cela ne fait aucun doute, d'autre ont survécue avant toi. En revanche, je t'accorde que ça ne va pas être une partie de plaisir."

Arod se jeta a ses genoux, pleurant et tremblant d'effroi

"Ecoutez, dites moi clairment ce qui m'attend Si je suis ici, si je n'me suis pas enfui quand j'en avais l'occasion dans la forêt, c'est parce-que quelque chose m'a retenu ici, comme une force Donnez moi une chance de trouver les réponses a mes questions, et ne me poser pas d'autres tourments"

Visiblement attendrie, la méduse, passa sa main des les cheveux du jeune homme terrorisé, et lui parla avec douceur

"Si tu es ici, c'est pour subir une opération, afin de t'emasculer"

Arod n'en croyait pas ses oreilles. Après l'avoir humilier une première fois en le jettant au fer comme un vulgaire animal, ils l'avaient rattrapé pour l'emasculer ? Cela n'avait aucun sens si ce n'est d'être cruel gratuitement.

"Je ne suis pas sur de bien comprendre le but de l'opération."

"Trop de jeunes filles au couvent en ressortent non vierge, trop d'hommes s'y introduisent pour violer ou simplmeent avoir des rapports. Elles sont au couvent, pas forcément pour y devenir des saintes nitouches, il ne faut pas confondre."

"Et alors ? Que pourrais-je faire pour y remédier."

Devantl'expression de la vieille femme, Arod comrpis soudain : il allait devenir un garde totalement innocent pour ces jeunes filles tout en repoussant les hommes qui n'étaient pas conviés au couvent. Il allait devenir un simple chien de garde.

"Mais encore une question."

Arod n'avait pas fait part de sa découverte sordide a propos du dutur de ses attributs a la vieille femme mais il savait pertinemment que cétait pas utile. Cependant, elle ne le laissa pas finir pour la simple et bonne raison qu'elle avait l'habitude d'entendre "cette dernière question".

"Si c'est moi qui suit ici a pratiquer les orpérations, c'est pour la simple et bonne raison que mon choix était très limité : ou c'était le bucher, ou alors ce travail de boucher pour me punir et me dégouter des hommes a jamais."

"Quel était votre péché ?"

Sans forcément agir dans le but de gagner du temps, Arod voulait en savoir plus, car pour lui, la sentence de cette femme était presque pire que la mort (pas d'anésthésiant, donc forcément des cris de douleur affreux, le sang et la puanteur, sans compter les maladies et l'esthétique de la chose.)

"J'ai été moi même au couvent, et j'ne étais la mère supérieure. Alors lorsque mes filles voulaient en savoir plus sur le péché originel ou demandaient trop souvent des carottes non rapées, je leur envoyais un homme pour les instruire. Mais je fut vite découverte, et le fouet ne fut pas ma eule sentence."

Le jeune arménien en avait presque de la peine pour cette femme, qui voulait juste apprendre la vie a ses filles. Dans sa culture, le jeune homme voyait plutôt d'un bon oeil, après tout, il fallait bien que cela arrive un jour, et si les filles réclamaient, c'est qu'elles étaient prètes.

"Aller cela suffit, allonge toi ou je vais avoir des problèmes. Je suis navrée d'être ton executrice, mais je n'ai pas le choix."

Arod revint brusquement a la réalité et vit la vieille femme préparer tout un tas d'instruments tranchant et sales. Il allait predre sa masculinité avant sa virginité. Dommage. Essayant de positiver, Arod se dit qu'il pourrait être mort a l'heure qu'il est. Mais rester cloitrer dans le couvent allait-il l'aider a résoudre ses problèmes ? Quelque chose l'animait du fin fond de ses tripes et il savait que sa réponse était ici. D'ailleurs, il était beaucoup moins effrayé que lors de sa prmeière visite dans la capitale.

"Enlève tes braies, a moins que tu ne souhaites que ce soit moi."

"Il n'enlèvera rien du tout."

Une voix s'était élever de l'ombre. Ni Arod ni la vieille femme néavait vu la personne entrée tant elle fut discrète. En revanche, sa voix était ferme et assurée.

"Je vous avez dit de prendre par le Sud."

Arod reconnu soudain la voix et son coeur fit un bond dans sa poitrine, son étrange sentiment d'animosité intérieur reprenant de plus belle.

"C'est toi ?"

Après ..

2
avant ...



Eve pouvait bien dire ce qu'elle voulait, Dÿel était suffisamment malin pour deviner qu'elle n'avait pas simplement apporté une " présence sainte " aux nomades. Mais comme elle l'avait congédier il n'avait pas pu insister aussi s'était-il servit d'un de ses mouchard personnel pour connaître la véritable trame.
Mais son espion se révela inutile car bientôt on annonça que les nomades avaient pris la fuite: une sentinelle les avaient vu fuir vers le Sud. C'était crétin de leur part, pensa Dÿel, vers le Sud il y avait toujours une ribambelle de gardes. L'Est aurait plus approprié; il aurai suffit d'attendre la nuit en se cachant dans la fôret puis ensuite de gagner la République Tchèque. Il voyait actuellement l'un des nomades se faire emmener en direction du couvent. Dÿel sourit en pensant au destin pour le moins humiliant qui attendait le jeune homme. Là-bas on émasculait les hommes pour qu'ils servent de nourrice aux jeunes filles du couvent.
C'était une opération pour le moins banale et Dÿel n'y aurait guère prêté attention si il n'avait pas vu une silhouette sombre se faufiler vers ce même lieu à l'insu des gardes. Pas besoin d'être un génie pour savoir de qui il s'agissait. Bon sang mais qu'allait donc encore fabriquer cette enfant ? Si jamais on la prenait là-bas, la pauvrette subirait elle aussi un châtiment.
L'assassin descendit la volée de marche qui le mènerait jusqu'au Couvent. Il pénétra dans celui-ci beaucoup trop facilement. Beaucoup de jouvencelles crièrent sur son passage mais Dÿel s'en fichait totalement; il voulait savoir ce que Eve mijotait. Finalement il arriva dans la petite maison. Il poussa la porte qui menait à la " salle d'opération " et se retrouva nez à nez avec Eve, l'ancienne religieuse et le prisonnier.

"C'est toi ?"

Dÿel ne pouvait pas totalement le voir puisqu'il était caché par la femme. Cependant dans sa précipitation Dÿel avait fait du bruit. Enfin, un bruit minime somme toute après tout être discret était une seconde nature chez lui mais il avait été suffisamment bruyant pour qu'Eve se rende compte de sa présence. La femme finit par s'apercevoir de sa présence et sursauta quand elle découvrit qui il était. Elle connaissait Dÿel depuis suffisemment longtemps pour savoir que sa présence ici ne présageait jamais rien de bon.

" Sortez " commanda-t-il et le ton employer ne laisser pas la place à une quelconque rebellion.

La femme s'exécuta après avoir fait une petite courbette devant Eve puis ferma la porte sur elle. Dÿel, qui avait parfaitement compris ce que Eve fichait ici s'avança vers le malheureux prisonnier. Il l'observa un instant, les yeux étincelants de fureur puis il s'adressa à Eve:

" Mais enfin Mademoiselle êtes-vous devenue folle ? Souhaitez-vous donc être pendue pour trahison ? "

Eve était assez intelligente pour savoir qu'en ce moment même elle devait faire très attention à ce qu'elle allait répondre. Dÿel n'avait beau être qu'un vulgaire assassin, il se mettait rarement en colère. Et quiconque ici savait que lorsque cela arrivait, Dÿel devenait très dangeureux.

10-
avant ...


Eve s'en voulait énormément. Comment avait-elle fait pour être aussi idiote ! Elle savait pertinnement que Dyel n'allait pas s'en tenir la, même si elle avait regagné ses quartiers privés près de la petite chapelle du couvent, elle n'avait pas réussi a s'endormir. Gabriel non plus d'ailleurs et c'est bien pour ça qu'Eve s'était tracassée : son chat préssentait quelque chose, et comme a chaque fois, il avait eu raison. Le bruit des sabots et des cris avaient raisonné sur la place, un homme riait et en avait jeté un autre a terre. Gabriel avait craché et était venu se frotter contre la jeune file en miaulant agressivement. Le doute n'était alors plus permis et Eve devait savoir.
Sans même y réfléchir, elle enfila sa lourde cape noire, rabattit le capuchon sur sa tête, enfila son épée dans le dos (une précaution qui n'était pas inutile, Foulkan était très loin d'être la ville du paradis) et sortie de sa chambre sans faire de bruit, la chambre de la mère supérieure étant juste a côté. De plus, ancienne Recluse, celle-ci ne dormait quasiment pas (l'ordre des Recluses avait pour mission de collecter et d'examiner des ouvrages interdits par l'Eglise et de les étudier ce qui prenait énormément de temps, et demandait aussi énormément de prières pour se laver de ce mal.)
Dehors, il faisait nuit noire et un vent glacial lui lacéra le visage. Elle resserra un peu plus sa cape autour d'elle. Lorsqu'elle se faufila entre les cheveux qui allaient repartir vers les écuries, sont coeur cessa de battre lorsqu'elle reconnu un des cheveux des nomades. Celui de l'homme. Puis, elle entendit le chef de la garde hurler de rire en le poussant contre une porte, puis la voix. Le sang d'Eve se glaça. Ils l'avaient emmener a cette femme, cette femme qui executait presque les hommes, afin qu'ils puissent garder le couvents sans y faire le moindre tort.
Eve courrut presque pour atteindre la porte et entra doucement, telle une ombre dans la pièce. Arod et la vieille femme parlèrent un moment, et lorsque celle-ci allait se mettre en mouvement, Eve sortie de l'ombre.

"Il n'enlèvera rien du tout."

La vieille femme lacha son instrument qui résonna sur le sol, mais Eve ne la laissa pas parler et s'adressa directement au jeune homme.

"Je vous avez dit de prendre par le Sud !"

*Encore cette fichue fierté ... L'Est est beaucoup trop gardé a caue des problèmes avec la République Tchèque, le Sud est beaucoup plus délaissé ces derniers temps .*

Eve le contempla : il semblait mort de frayeur, mais elle cru voir une lueur de bonté et surtout de gratitude dans ses yeux. Son coeur fit un bond et son esprit commença a vagabonder, lorsqu'un bruit la fit sursauter. Quelqu'un d'autre venait d'entrer dans la pièce et l'avait reconnue, même si elle avait garder sa capuche.

*Mon Dieu s'il me reconnait aussi aisément cela veut dire que c'est ...*

Dyel, l'assassin détesté de tous, congédia la vieille femme qui s'exécuta sans rien dire et demanda gentillement a Eve sil elle était devenue folle. La jeune fille savait pertinement qu'en temps normal, elle risquait déja presque sa vie. Avec Dyel, elle risquait sa vie et son salut. Alors avec Dyel, dans une situation qu'elle ne maitrisais absolument pas, avec un hors la loi et aucun alibi, Eve signait son pacte avec le diable. Elle devait choisir les mots justes. Peu de mots, une grande conviction mais surtout un grand calme.

"Je suis dans mon tort et j'en suis consciente, aussi j'assumerai mes actes, même si cela me coute la vie."

Elle se tut. Eve devait faire des pauses pour trouver ses mots et gagner du temps afin de désamorcer la colère de Dyel, c'était le seul moyen.

"Cependant, vous savez que j'ai grande estime pour vous, et que j'agis selon la volonté de Dieu, et non du Pape, quoi que celui-ci en est le digne représentant."

Eve croisa le regard tout aussi assassin qui son propriétaire. S'appercevant avec horreur de son erreur, Eve retira son capuchon et s'inclina presque imperceptiblement.

"Le Christ nous dit de ne pas tuer notre prochain, mais de l'aider. Ainsi faisant, suis-je en mon tort ici même ? Je suis consciente qu'il s'agit d'un nomade hérétique, mais les voix du Seigneur ne sont-elles pas impénétrables ?"

Etait-elle allée trop loin ou l'avait-elle convaincu, Eve n'en savait franchement rien. En revanche, Arod qui n'avait pas broncher jusque la prit la parole.

"Ecoutez, s'il y a un fautif ici, c'est moi j'en ai bel et bien peur. Aussi, mademoiselle Eve n'a rien a voir la dedans, épargnez la."

Eve faillit défaillir en voyant la réaction de Dyel lorsqu'il entendit Arod prononcer "mademoiselle Eve". D'ordinaire, c'est lui qui l'appelait comme ça lors de leur promenade. Eve se signa et attendit le déluge .


après ...

13-
avant ...


Après la conversation qu'elle venait d'avoir avec son supérieur spirituel, Eve s'apperçu que ce qu'elle avait le plus redouté c'était passé : tout avait été découvert, on ne sait comment et on ne sait par qui. Cependant, pour l'instant rien ne prouvait que la dernière ruse de la jeune fille ne fonctionnait pas. Elle courrut donc jusqu'au couvent ou elle retrouva Arod, toujours dans la petite salle a attendre que quelqu'un vienne le chercher. Eve fut brêve et Arod vit bien que l'heure était grave car il en l'interrompit pas.

"Le pape sait tout, tu es en danger de mort. Je pense l'avoir éloigné de toi pour un bon moment, l'avoir mit sur une mauvaise piste pour ne pas qu'on te retrouve."

"Faut-il que je change de nom ou d'apparence ? Je peux couper mes cheveux ou le steindre."

"Surtout pas ! Ne modifie en rien ton apparence car c'est la la clef. Désormais, tu es Arod, enuque au service du couvent de Foulkan et protecteur des jeunes novice telq ue moi. Tu nous surveilles et tu exécutes les ordres des filles qui ont un nom, c'ets a dire ici moi et uniquement moi."

Le jeune fit la moue mais Eve frnça les sourcils et il se ravisa de tout commentaire.

"Bien, je vais aller voir la mère supérieur pour qu'elle te donne une chmabre près de la mienne et qu'elle te donne ta tenu de gardien. Attention a ce qu'on ne voit pas ce qui aurait du t'être enlevé."

A ces mots, Arod rougi et Eve s'empourpra d'une telle façon que le jeune homme se demanda si elle n'allait pas exploser. Puis elle se tourna vers le crusifix le plus proche, se signa puis s'agnouilla et murmra une prière.

"Bien, a présent j'ai besoin de toi dans les cachots. Va faire un tour et dis que c'ets moi qui t'envoie. Si on te demande qui tu es ,présentes toi comme le gardien du couvent. Laraison pour laquelle je t'envoie est simple : si jamais il y a un homme dans les cachots qui est semblable a la description de l'hérétique que j'ai donné, dis qu'il faut qu'il vienne me voir pour qu'il se confesse avant de rejoindre le Seigneur. C'est tout simple."

Le jeune arménien acquisça et parti. Eve se leva et voulu dire quelque chose mais rien ne sortie de sa bouche. Le voyant passer la porte sans se retourner, elle s'en alla quérir une chmabre pour son nouveau gardien ainsi qu'une tenue de circonstance,. Elle n'avait qu'une envie a cette heure si tardive : retrouver Gabriel et sombrer dans le repos.