Women De Bellum
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 Dans les cachots

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Altaïr
Eve
Arod
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Arod
Clochard n°1
Arod


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MessageSujet: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeSam 24 Mai - 21:12

3-
Avant ..


Après cette rapide entre-vue avec la première personne résidant a Foulkan, qui n'adoucit certainement pas le jugement d'Arod au sujet de ces personnes, Sybile et lui furent conduit au cachots, sous l'eglise de Nurbel. L'odeur de carne, de sang de transpiration, de mort et de maladie prit Arod fit vomir Arod, manquant de le faire s'évanouir. D'un coup, il s'apperçut que ces propos avaient été, une fois de plus, beaucoup plus arogants que ses actes. Il avait peur, pour Sybile, pour Fangorn, pour lui. les couloirs des cachots étaient très étroits, mais le plafond très haut. les murs suintaient d'humidité, ce qui rendait l'atmosphère encore plus horrible. Des gens criaient, d'autres pleuraient. La petite troupe passait a la file indienne dans les couloirs, toujours a cheval. regardant autour de lui, Arod vit que le Pape n'épargnait personne : homme, femme, enfant, vieillard, tout le monde était traité de la même manière.

"Pied a terre."

Arod s'executa, rien ne servait de se débattre ici, le couloir était bien trop étroit pour que Fangorn puisse faire demi-tour. Se souciant de sa soeur, Arod demanda tout de même une faveur.

"Détachez mes mains s'il vous plait, pour ma soeur."

"Ta soeur ? Mais mon gars, ta soeur elle va finir en gigot pour les prisonnier ! Elle est glaciale et pu la mort ! Tu n'as plus de soeur."

Ne coryant pas un seul mot du capitaine, Arod insista.

"Donnez moi ma soeur ! Je la veux avec moi laissez la moi, au moins pour la nuit."

Rien avec ses hommes, le capitaine le poussa grand coup de pieds dans le cachot qui était juste derrière l'arméniens.

"Bienvenue chez toi ! Ahahahahaahahah !!!!"

Il détacha Sybile et la balança dans le même cachot. Elle atterrit par terre avec un craquement sinistre provenant de sa nuque ou de son dos, Arod n'aurait su le dire. il se précipita vers elle, regardant la porte du cachot se refermer en grinçant, derrière les rires saouls et moqueur des soldats. Les rires s'estompèrent au fur et a mesure que les gardes sortaient, emmenant Fangorn et Asufel. Arod prit sa grande soeur dans ses bras. la capitaine avait dit vrai, elle était glaciale et pâle comme un cadavre. De grosses larmes perlèrent aux coins des yeux du jeune homme qui berçait sa soeur, chantant une berceuse arménienne au creu de son cou.

"Loin dans la montagne chante, chnte la liberté. Tout a fond du lac coule, coule la tranquilité. Dors, petit ange trop curieux pour être descendu sur terre, dors, petite Sybile, dors ma soeur, mon ange et mon coeur..."

Arod pleurait a chaudes larmes. Il ne pouvait y croire. Cela faisait plus de trois mois qu'ils veillaient l'un sur l'autre, plus de trois mois qu'ils étaient en exhil, a la recherche d'un monde meilleur. Elle était tout pour lui, et voila qu'une bande de soldats, venant du même lieux que ceux qui avait assassinés ses parents, avaient aussi assassiné sa soeur, la plus forte de toute la famille. Non, il ne pouvait pas y croire, Sybile ne pouvait pas mourir, pas maintenant, pas en l'abandonnant. C'est alors qu'Arod comrpis pourquoi les cachots retentissaient de larmes et de pleurs, empestaient la mort et le désespoirs.
Plusieurs heures plus tard, Arod réussi a sécher ses larmes. Il s'était appuyer contre le mur de pierres trempées, tenant toujours sa soeur des ses bras, le regard vide, perdu dans l'allée du cachot. c'est alors qu'une petite silhouette se profila devant les torches, et s'arrêta devant la cellule des arméniens. Arod n'y pretta aucune attention, même lorsque la silhouette se mit a parler.

"Comment peux-tu dire que je suis pourrie jusqu'a la moelle. Tu ignores jusqu'a mon nom, tu ignores le nom de cette ville, et la seule aide que tu peux trouver, qui s'annonce a toi, tu la rejette parce-que celon toi, elle est pourrie jusqu'a la moelle ? Mais d'ou viens-tu pour te permettre de tel jugements ?"

Arod ne disait rien, il n'avait même pas écouté la voix. Il voulait mourir, rejoindre sa soeur et sa famille.

"Tu n'as même pas l'honneur de regarder en face ceux que tu insultes..."

Un cliquetis résonna, et laporte du cachot s'ouvri. La silhouette entra, sans retirer sa capuche, et alla se pencher sur le cadavre de Sybile. Arod tendit la jambe pour empecher la cape d'atteindre sa soeur.

"Je t'ai déja dis de ne pas toucher a mon cheval, n'imagine même pas effleurer ma soeur."

La cape se pencha, poussant la jambe d'un revers de main, laissant pendre une chaine en or, au bout de laquelle pendait une grosse croix entourées d'épées en or.

"Si je ne fais rien, elle mourra a coup sur. Tu pleurs ta soeur alors qu'elle vit toujours, et tu continues de m'insulter, alors que je veux la sauver ? Mérites-tu vraiment ma clémence ? après tout, je suis pourri jusqu'a la moelle."

Arod baissa les yeux et lesplongea dans ceux qui étaient caché sous la capuche. C'était la jeune fille de tout a l'heure, celle qu'il avait insulté. Pourquoi était-elle revenue ? Que lui voulait-elle ? Les yeux de cette jeune fille étaient tellement noir qu'Arod en eu un frisson dans le dos. il en vint même a se poser la stupide question de savoir s'il elle était humaine ou non.

"Pourquoi fais-tu ça ? Tu n'es qu'une enfant !"

"Allez vous donc tous cessez de me prendre pour une none empotée ? J'ai déja vécu plusieurs vies."

Arod ne comprit pas cette dernière phrase énigmatique, mais peut lui importait. Après tout, elle avait dit qu'elle venait pour sauver Sybile. Peut-être avait-elle des remèdes, potions ou autres pour sauver sa soeur.

"Comment comptes tu faire pour... sauver ma soeur ?"

Arod avait encore du mal a dire ou penser que ça soeur pouvait être morte. Sans même le regarder ni lui répondre, la jeune fille sortie une petite dague de sous sa cape, une très jolie dague en argent massif, avec une garde faite de cuire rouge sans et un pommeau en forme de tête de chat. Regardant l'arme, Arod se précipita sur elle, mais ne fut pas assez rapide. La cape avait fait un bond de côté et enfonça profondément la lame dans le coeur de la jeune femme inconsciente. Le temps s'était arrêté autour d'Arod.

"Sybile."

La jeune fille retira la lame du corps inerte de la soeur d'Arod, et essuya le sang avec ses jupons. Elle rangea la dague dans son petit fourreau, et regarda Arod.

"Ta soeur est en vie."

Celui-ci explosa de fureur et la plaqua contre le mur de la cellule, lui heurtant le dos contre les pierres.

"Comment peut-elle vivre alors que tu viens d'enfoncer une lame dans son coeur ? Comment oses-tu dire que tu n'est pas pourrie jusqu'a la moelle alors que tu poignarde les morts ?! Comment oses-tu venir ici, me narguer avec tes bijoux somptueux et ta dague en argent, sachant que ma vie n'est plus que pour quelques heures ?!! Tu es inhumaine !!!"

La jeune fille ne bronchait pas, encaissait tous les coups dans le dos, sentant ses vertèbres craquer a chaque choc, recevant le discours du jeune arméniens comme sa propre dague dans le coeur de sa soeur. Soudain, alors qu'Arod commença a lever sa main pour frapper la cape, un bruissment sur la terre battue le fit s'arrêter juste avant qu'il ne fracasse la tête de la jeune fille contre les pierres.

"Arod ?"

Sybile s'était retournée, elle était a plat ventre sur le sol et regardait son frère qui s'apprêtait a agir de la même manière que les assassins de leur parents.

"Arod, lache la."

Il avait lacher la cape avant que sa soeur ne lui demande, et se jeta sur elle, la serrant dans ses bras, pleurant de plus belle.

"Sybile tu es vivante ! j'ai cru t'avoir perdu !"

Il la prit par les épaules et la regarda.

"Je vais nous sortir de la je te le promet, nous irons vivre dans un petit village reculé et nous serons heureux, tu te trouveras un mari et tu auras des enfants."

Sybile esquissa un pâle sourire mais ne dit rien.

"Si tu veux voir naitre ton beau futur, il va falloir sortir d'ici."

La jeune fille sous cape se tenait sur le seuil du cachot, tenant la porte, les attendant. Arod aida sa soeur a se relever, et tous les trois détalèrent, sortant des cachots a pas de loups.

Après...
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Eve
Psychopathe en couche culotte
Eve


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MessageSujet: Re: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeDim 15 Juin - 23:20

8-
Avant ...


Eve passa devant. Elle connaissait ces cachots comme sa propre poche. L'odeur y était toujours aussi atroce. Dans chaque renfoncement de couloir taillés dans la roche étaient entassés des cadavres en putréfaction, attirant mouches et larves.

*Mon dieu, comment peut on laisser ces morts sans une sépulture digne ?*

En regardant de plus près malgré elle, Eve reconnu un adolescent, un garçon qu’elle avait connu, ou plutôt qu’elle avait espionner, derrière l’autel, lors des messes. Un garçon très beau, issu de la petite bourgeoisie, qui aurait du reprendre le commerce de son père, un certain Gudiccelli, un parfumeur arrivé a Foulkan voilà 40 ans. Que faisait-il la ? Lui si beau, les cheveux longs et soyeux, d’un blond vénitien parfait, n’étaient plus qu’un amas gras et collé par le sang, recouvert de boue et sûrement d’excréments. Ses grand yeux bleus rieurs et charmeurs étaient ouverts, sans aucune émotion, presque gris. Il était a demi nu. Eve l’avait déjà vu a demi nu, un été près du lac. Il était entouré d’un bon nombre de filles, mais il avait tout de même vu Eve, caché derrière un bosquet, déjà en tenue de none, protégée du soleil, son gros chapelet en bois bien en vu. Oui il était venu la voir a la fin de l’après-midi, lui avait offert le bars et ils avait fait un tour au bord du lac. Ils étaient seul, il faisait bon, si bon que la jeune fille avait retiré sa coiffe, laissant alors, a l’époque, ses longs cheveux couleur jais semblaient vouloir s’envoler. Eve pouvait sentir la brise sur ses joue, une brise d’été agréable, qui rafraîchit juste le visage sans donner de frissons. Puis, lorsque l’horizon s’était embrasée, ils s’étaient arrêté et assis au bord du lac. Les poissons jouaient avec les derniers rayons de soleil, qui eux même faisaient une partie de cache-cache dans les cheveux du Firenze, de ce beau jeune homme, maintenant éteint. Ce fut le seul garçon qui aborda Eve, qui lui donna un brin d’attention, un brin d’amour. Lorsque le soleil finit par disparaître derrière la bute, il lui avait pris la main, et lui avait promis de la demander en mariage a sa sortie du couvent. Eve ressenti la même décharge qu’à présent, en le voyant pourrir ici, la peau sur les os.
La jeune fille se mordit les lèvres, sentant les larmes lui brûler les joues, puis le sang lui couler sur le mentons, tombant a grosses gouttes a terre. Son mari avait été assassiné. Le seul homme, la seule personne qui lui avait jamais donné attention, avait été assassiné par son employeur, par son geôlier. En le regardant de plus près, Eve remarqua une petite bourse dépassant a peine de son pagne de prisonnier.

*Après tout, plus personne ne voudra savoir de quoi il s’agissait.*

La jeune none s’approcha et ouvrit la bourse : une petite boite lui sauta dans la main, une jolie boite en cuire travaillé. Inspirant un grand coup, Eve ouvrit la boite : une bague, une fiole et un petit bout de parchemin se seraient pour tenir. Eve prit la fiole, pensant d’abord qu’il s’agissait d’un poison, et qu’il s’était suicidé, sachant d’avance qu’il ne sortirait de ces cachots que pour mourir. Mais l’étiquette de la fiole disait autre chose : « Eve ». Curieuse, la dénommée ouvrit le flocon et renifla. C’était la plus belle odeur, le plus beau parfum qu’elle n’avait jamais senti. Elle reconnaissait a la fois l’odeur de Firenze, l’odeur du lac, de l’herbe, l’odeur de l’été, l’odeur de draps froissés, l’odeur de leur premier baisé, l’odeur de le corps serrés…
De nouveaux sanglots lui prirent la gorge, si bien qu’elle due redoubler d’efforts pour ne pas se faire entendre. Elle entreprit d’ouvrir la boite, mais le parchemin attirait encore plus son attention. Elle le déplia discrètement et lu dans sa tête.

« Ma chère Eve, mon petit oiseau, je n’en peux plus d’attendre, j’ai besoin de tes nouvelles, j’ai besoin de ton sourire, de cette chaleur que tu mets dans mon cœur. Si tu veux deviner la une demande en mariage, je n’en démentirais pas. Ce parfum est ma plus belle invention, c’est mon cadeau, ce qui me donne le courage de laisser cette bourse devant la porte de ta chambre au couvent. Si tu acceptes, je t’en prie mon petit oiseau, porte cette bague, cette alliance qui sera le témoin de mon amour pour toi, le laissez passer pour le début de notre vie. Je t’attend dehors, je t’attend avec un bouquet de fleur, une calèche, et les clefs de notre maison.
A toi pour toujours, ton Firenze. »


Eve entendit hurler, et sentit une atroce douleur dans les genoux. C’est en sentant sa gorge s’embraser qu’elle comprit que c’était elle qui avait hurler, et qu’elle s’était effondrée a terre. Elle ouvrit la petite boite et découvrit une superbe bague en or massif, incrustée de rubis et de saphirs, une bague digne d’une reine. Eve se releva et se jeta sur le tas de cadavre, serrant Firenze dans ses bras. Le jeune garçon était encore tiède, il était mort quelques heures auparavant. Depuis quand était-il la ? Pourquoi ?
Eve sentit qu’on l’attrapait par les bras. Elle espéra de tout son cœur que c’était des gardes, qui allaient l’emprisonner ou même l’exécuter sur le champ pour haute trahison. Mais une main vint se plaquer sur ses lèvres, empêchant le son de sortir. Elle vit alors devant elle le nomade qui avait voulu la tuer mettre son index sur ses propres lèvres. La femme qui était sa sœur avait attrapé Eve et la faisait taire. Pourtant, elle, se permit de parler.

« Ton mari ou futur mari je suppose. A présent, tu sais ce que ressentent tous les gens persécutés par le Pape. »

Ces paroles lui traversèrent la tête comme une centaine de rapières. Comment pouvait-elle être aussi méchante et sans coeur ? La jeune fille se débâtit et reprit son contrôle.

« La sortie est par la. »

Elle reprit la tête du petit convoie, ignorant les lamentations et les prisonniers qui lui supplier d’ouvrir leur cellules.

« Ils vont donner l’alerte ! »

« Je croyais que tu n’avais besoin de personne. Après tout, que peuvent bien t’apporter des gens pourris ? »

« Tu n’as pas bientôt fini avec ça ? J’ai changé de comportement, tu ne l’as pas remarqué je suppose, navré je ne fais pas de comportement en or massif ni même en argent. »

Eve se tourna brusquement, si bien qu’Arod failli lui marcher dessus.

« Un simple merci pour ta sœur, pour votre évasion, ou un pression d’épaule devant le triste spectacle de tout a l’heure m’aurait largement suffi. De l'humanité seulement, crois moi, je ne connais pas plus belle récompense. »

Eve vit bien qu’Arod s’en voulait, mais elle n’avait pas le cœur a la gentillesse. Sybile quand a elle, n’avait pas ouvert la bouche depuis la découverte du cadavre, mais elle osa tout de même.

« Mon frère est jeune et fougueux… »

« C’est la toutes les excuses ? Navrée mais je suis plus jeune que lui et je n’agit pas de cette manière. »

« Non, c’est vrai, mais tu manques de te faire tuer pour un amour de jeunesse. »

Eve n’accepta pas cette provocation.

« Qu’en sais-tu toi ? Tu le connaissais toi ? Tu savais ce qu’il pensait ? Tu as lu cette lettre qui m’était adressée ? Tu n’en sais rien ! Tu cherches juste a te venger sur moi, de tout ce que Foulkan et le pape vous ont infligé, mais tu ignore que ce n’est pas moi qui décide ! »

"Oh oui, vous auriez vécu l'amour fou pendant une dizaine d'années, mais tu aurais vieilli, tu serais devenue moins belle, et lui, lui serait allé voir ailleurs, d'autres femmes, il se serait mis a boire et a te fraper, a te violer complètement soul. Crois moi, je connais les hommes de notre époque."

"Les hommes de Foulkan ne sont pas comparable a tes barbares."

"Je n'ai aimé et n'ai été déçue que par un homme de Foulkan."

Eve se demandait pourquoi elle les faisait sortir. Gabriel peut être, ou son intuition. Soudain, une ombre se profila sur le mur, une ombre immense, encapuchonnée. Apeurée, Eve enfonça encore plus sa propre capuche sur son crâne, priant pour que l’homme ne soit pas important ou qu’il ne vienne pas par la. Eve réfléchit a toute vitesse a un prétexte qui pourrait peut être les sortir de ce guêpier. Elle emmenait ces prisonnier devant le pape ? Impossible, il dormait tous, et si il cherchait a vérifier l’information, c’était sa tête qui sautait. Plus Eve réfléchissait, plus les idées s’éloignaient, plus l’ombre approchait, elle était sur eux. Sybile et Arod se plaquèrent contre la paroi du couloir, attirant Eve entre eux deux, la cachant presque a la lueur fébrile de la torche.

*Ils me protègent ?*

Chacun retenait sa respiration.

« Allé, respirez et laissez sortir mademoiselle De Château Le Grand de derrière vous. »

La jeune fille s’approcha et reconnu avec effroi ou joie, elle ne savait, le chef du quartier des assassins.


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Altaïr
Constipé de la life
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MessageSujet: Re: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeDim 23 Nov - 15:09

9.

Précedemment...

Après avoir expliqué les rudiments de leur "métier" au nouvel assassin, lui avoir broyer la main parce qu'il voulait lui prendre sa dague, Altaïr lui donna sa première mission lorsqu'un messager vint les avertir de la capture d'hérétiques:

ALTAÏR- "Tu t'occupes des chevaux."



Mais, l'apprenti assassin n'avait pas vraiment l'air décidé à éxécuter les ordres:

KHAJIIT- "Wesh z'y va, c'quoi c'te mission pourrave-là? J'suis pas un bouseux!"



Le chef des assassin, faisant preuve d'une patience à toute épreuve étreignit posément l'épaule du jeune homme qui geignit sous la forte pression tandis qu'Altaïr continuait sur un ton habituellement glacial:

ALTAÏR- "Tu t'occupe des chevaux, maintenant."



C'est ainsi que le nouvel assassin se dirigea vers le paddock où attendaient les chevaux des hérétiques. Bien que le pape ait réquisitionné les assassins pour les entretenir d'un sujet spécial, il semblait néanmoins occupé, alors Altaïr en profita pour s'esquiver discrètement, comme une brise de vent. Le lynx le suivait toujours tandis qu'il prenait la direction des cachots. C'était son rituel, allait voir ce qui en retourne. A travers ces soit-disant hérétiques, il trouvait parfois une partie de lui en eux. Il se rapellait de son enfance.
Alors qu'il grimpait sur le toit avec l'agilité d'un félin et autant de discrétion qu'une goutte de pluie parmis une averse, il observa les deux prisonniers. Une femme et un jeune homme. Des voyageurs, sans doute, qui ne prenaient part à aucun camp.
Alors qu'il s'apprêtait à faire demi-tour, il reconnu le bruit d'une marche qu'il commençait à bien connaître. Ce qui aiguisa sa curiosité: que venait-elle faire ici...

Il observa un morceau de la scène du haut de son perchoir et aussi discrètement qu'il était venu il redescendit pour passer par la porte pricipale, sans cacher sa présence cette fois-ci. La réaction des jeunes gens lui fit esquisser un très léger sourire, puisqu'il s'attendait à ce genre de réaction.

ALTAÎR- "Sortez de l'ombre, vous aussi Mademoiselle Eve, vous ne craignez rien."



Comme il s'y attendait, la jeune fille le reconnu et s'avança lentement.
Il porta son regard aux fugitifs puis sur la jeune fille. Il était toujours aussi avare en expression, et ses pensées semblaient même dissimuler derrière ses yeux. Le lynx se lova dans les jambes du chef du quartier des assassins. Sans lui accorder un regard trop incistant, il reporta son attention sur la petite Eve.

ALTAÏR- "Il est vrai que je pourrais m'interroger sur vos activités nocturnes, Mademoiselle Eve, mais je ferais exception: je vais finir ma ronde et partir par l'entrée principale. Il serait plus sage pour vous de privilégier une voie plus sûre."



D'un mouvement de tête, il indiqua une trappe dissimulée par quelques cadavres en décomposition.
Oui, le chef des assassins proposait son aide, et il est vrai que l'on pouvait se demander si derrière cette allure si distante, il ne cachait pas quelque chose, mais non. Altaïr avait plus souvent été juste qu'on ne pouvait le penser. Aussi les assura-t-il de sa sincérité par un simple regard et un léger hauchement de tête. Une fois s'être bien fait compris, il s'en retourna.
S'arrêtant au niveau de Mademoiselle Eve, il murmura:

ALTAÏR- "Je vous couvrirais autant que je le pourrais, mais sâchez qu'il est important pour nous tous que personne ne vous reconnaisse et ne vous voit en leur compagnie mais également en la mienne. Soyez prudente, Mademoiselle Eve."


Et il sortit, silencieusement, en expliquant à la relève que les hérétiques avaient déjà succombé.

Après...


Dernière édition par Altaïr le Mar 14 Avr - 21:52, édité 2 fois
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Dhélila
Bonne soeur infiltrée
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MessageSujet: Re: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeDim 5 Avr - 22:41

5.
avant ...


Encore une fois, Dhélila faillit rentrer en colision Altaïr. Par chance elle le courtourna à la manière d'un serpent - à vous d'imaginer comment peut bien faire un serpent ... .

" Pardon ? Non, même ça vous ne sauriez pas l'articuler Môsieur l'Assassin ... Espèce d'homme des cavernes préhistorique ! Imbécile, arrogant ! "

La fausse none se fichait complètement de savoir si l'assassin l'avait ou non entendu. La Mère Supérieur l'avait fait entrer dans une colère noire en lui prenant le choux à propos du sol des latrines mal nettoyé. Qu'est ce que ça pouvait lui faire qu'il soit propre ou non ? Dhélila avait été tenté de lui répondre que de toute façon elle ne voyait pas en quoi cette histoire la concernait puisqu'elle ne foutait jamais les pieds dans cette porcherie. Mais ç'aurait été casser sa couverture alors elle s'était contenue.
Du coup on l'avait envoyé chercher des carottes au potager. Et là Dhélila était vraiment en colère car elle perdait du temps dans l'élaboration du piège absolument parfait qu'elle avait élaboré en faisant semblant de prier tout à l'heure.


Dhélila passa devant le grand Noir de tout à l'heure qui avait l'air d'un couillon perdu entre deux magnifiques alezans. Elle sortit enfin sur le jardin où poussaient les légumes spéciaux pour le Pape. Elle posa son panier à côté d'elle et commença à y déposer les carottes. Une ombre projeté par les rayons du soleil couchant se dressa devant elle. Dhélila se retourna et se retrouva face à Khajiit. Ils se regardèrent en silence pendant quelques secondes sans cligner des yeux. Les yeux de Dhélila la piquèrent et elle lâcha la première.

" Tu veux m'aider à ramasser les carottes ? "

Khajiit accepta.

" Alors comme ça t'es un assassin ? T'as déjà exécuté combien de mission ici ? Qui étais ton patron auparavant ? "

Mais ledit Khajiit lui avoua que le Pape était son premier employeur et que sa première mission avait était de s'occuper des chevaux. C'était un type avec un capuche qui lui en avait donné l'ordre.

" Altaïr ?! Cet odieux personnage qui n'a jamais appris à s'excuser ?! C'est un homme étrange ... un peu trop mystérieux à mon goût ! Allez viens, y'en a assez. Tu m'accompagnes en cuisine ? "

Khajiit la suivit jusqu'au cuisine. Dhélila poussa la porte et clama haut et fort à l'assemblé de none qui était regroupé en ce lieu:

" Ce soir mes Soeurs, des carottes ! ... "

Assemblée de nones: "Aaaah ! Dans les cachots 752782 "

" ... Râpées ! "

Assemblée de nones: " Ooooh Dans les cachots 506780 "

Puis pour elle-même

" Aaaah, mes pauvres vieilles ! C'est pas encore ce soir que vous jouirez ! "

Dhélila s'empara d'une carotte et croqua dedans, songeuse. Puis, se tournant vers Khajiit, elle lui tendit également une carotte:

" Tu en veux une ? "



après ...
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Khajiit
L'homme aux trois testicules
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MessageSujet: Re: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeDim 5 Avr - 23:59

5. avant ...


Khajiit fut assez étonné de voir la divine beauté de toute a l'heure lui adresser la parole.

*Je suis sur qu'elle est sous le charme Dans les cachots 437315 Alllez se soir je serai enfin plus puceau Dans les cachots 752782 *

" Tu veux m'aider à ramasser les carottes ? "

*Euh j'ai pas vu cette phrase dans mon manuel du parfais tombeur oO C'est peu etre pour un jeu érotique ? Ils ont des coutume bizard les chrétiens*

"Ok pupuce Dans les cachots 206101 "

Meme si le plus grand reve de Khajiit n'avait pas l'air sur le point de se réaliser. Il suivit docilement la none. La premiere raison etait pour continué de la courtiser, la deuxieme elle avait l'air sympatoche, la troisieme est qu'il detestait les chevaux etre en leur comapgnie pendant une heure avait était une torture ... et la derniere raison était qu'il n'y avait plus rien a piquer dans l'ecurie. (Absolument tout : du fer a cheval, a la brosse en passant par la longe et aussi par les clous de la porte étaient maintenant en trian de trainer dans ses poches.)

Ils arriverent enfin au potagé, et ils se mirent au travail. Enfin Khajiit ne fut pas d'une grande utilité car une carrote sur quattre seulement attérisait dans le panier en osier .... le reste dans ses poches. Il tenta meme de carroter une citrouille mais malheuresment il n'y avait plus que de la place dans la poche ventrale ce qui lui donnait une apparance de femme enceinte.

*Ro ma petite citrouille je sais que tu va etre triste sans tonton Khajiit mais la je peux rien faire pour toi ... a non pleure pas tu me fait mal au coeur ... moi aussi je veux etre avec toi ma petit choupette Dans les cachots 192243 ... et puis ... Dans les cachots 900950 et puis d abbord je reviendrai te cherche se soir tu vera tu sera bien dans ma chambre *

" Altaïr ?! Cet odieux personnage qui n'a jamais appris à s'excuser ?! C'est un homme étrange ... un peu trop mystérieux à mon goût ! Allez viens, y'en a assez. Tu m'accompagnes en cuisine ? "

"OK pupuce"
*Peu etre qu'elle va me violer la bas avec un peu de chance ! Dans les cachots 866893 Comme j'ai été tigen je merrite bien une p'tit gatterie*

Mais malheresement son fantasme ne resta qu'un reve. Mais cela lui mit du bomme au coeur quand il entendit les bonnes soeurs protester contre les carrotes rapés, il faillit clamer dans la salle "qui a envie déchanger sa carrotte contre un beau mal exotique ???" Mais Dhélila reprit al aprole et lui peta son mythe.

" Tu en veux une ? "

Khajiit hésita et en prix une.

*Oh Dans les cachots 509846 elle ma fait un cadeau ! Faut que je lui rende la pareil Dans les cachots 997905 *

"Dit dit dit ! Ca t'interesse des clous ! ou non une longe , c'est joli ca ! elle est rouge elle irai super bien avec ta robe ! Sinon j'ai aussi un cure pied ! et une selle !!! a moins que tu prefere encore un bougeoir mais la j'en pas sur moi si tu veux je peux aller t'en chercher ! Je suis super doué pour voler des trucs Dans les cachots 477684 ! OH JE SAIS j'ai encore mieux comme cadeau a te faire !! Regarde c'est un porte clef a l'efigie du pape et regard quand tu lui pince le nez et bah y a de l'eau benite qui sort de son chapeau ! C'est pa ti top trop cool de la mort qui tue ca Dans les cachots 151436 "



Après ...
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Sybile
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MessageSujet: Re: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeSam 11 Avr - 23:18

3-
Avant ..


Voyant la jeune fille toujours hésitante e tson frère qui essayait de se fondre parmis les pierres, Sybile réagit la première. Elle bondit près de la trappe, l'ouvrit et se laissa tomber, ne pensant plus trop a rien. Elle atterit dans un endroit sombre et humide qui empestait : les égouts. Elle entendit un bruit mat derrière elle et sentit le main de son frère sur son épaule, puis une cape beuisser près d'elle. Décidemment, cette jeune fille était impressionnate, effrayante même.
Tous 3 pataugraient depuis un moment tels des rats, lorsque Sybile se décida a rompre le silence, marre de cette ambiance de plomb.

"Bon essayons de repartir sur de bonnes bases : je suis désolée de m'être emportée, je m'excuse."

Arod ne dit rien, bien trop fière, il ne voulait pas ployer devant une gamine de 15 ans. Mais elle ne sembla pas faire plus attention aux excuses qu'au manque d'excuses.

"Si vous l'avez dit c'est que vous l'avez pensé. J'ai fauté, j'ai été punie, vous n'y êtes pour rien mais vos paroles sont inexcusables. La discussion est close, le pardon est une vertu."

Plusieurs minutes passèrent, Arod et Sybile marchaient côte a côte, laissant une foi sd eplus la jeune fille els guider dans un pays qu'ils ne connaissainet pas (alors les égouts, encore moins.) En reprenant la parole, la petite none les fit sursauter tous les 2.

"Par chance pour vous, je suis une femme vertueuse."

Ne pouvant se retenir, Arod éclata de rire.

"Une femme ? Même une enfant de 15 ans ressemblerait plus a une femme que toi."

"Arod ! Que tu sois fière est une chose, jeune et fougueux s'en est une autre, mais moqueur et irrespectueux, ça je ne saurais le tolérer !"

Elle lui mit une grande gifle, comme une mère aurait fait a son fils qui venait de se moquer d'un handicapé.

"Mère aurait honte de toi."

La jeune fille se stoppa, faisant s'arrêter les 2 réfugiés. Il y avait un rayon de lumière sous lequel elle s'arrêta. Elle ressemblait a une apparition, tel un ange descendu sur terre.

"Vous pourrez sortir ici. Récuperer vos chevaux, ils sont a l'écurie des nones, c'est toujours la que les apprentis assassins les emmènent. Partez et foncer vers le sud."

"Et toi ? On ne connais même pas ton nom, tu es une parfaite inconnue qui nous asauvé la vie et nous devrions t'oublier ? Nous n'avons peut-être pas les même croyances, mais j'ai quand même une pointe d'humanité qui m'interdit ce genre de comportement."

Sybile n'avait pas pu retenir ses paroles. La voyant dans la lumière pour la première fois, la voyant vraiment, elle s'apperçue que la jeune fille était encore plus jeune qu'elle ne l'avait imaginer. Elle ne pouvait pas avoir plus de 15 ans et pourant son visage était déja grave et marqué par la douleur. Sybile senti un immense sentiment de fraternité l'envahir. Elle du se retenir pour ne pas la prendre dans ses bras et la bercer, lui promettre que tout était fini. Mais ce fut un sourire goguenard qui s'étala sur son visage, la rendant la moins humaine possible.

"Je ne souhaite pas inspirer la pitié. Sortez d'ici avant qu'il ne soit trop tard. Quand a moi, si je décide pleinement de fauter, j'en assumerai consciemment les conséquences."

Sybile ravala sa compassion et poussa la trappe pour se retrouver dans la rue, suivie de près par Arod. Ils courrurent aux écuries ou il n'y avait absolument personne. Les rues étaient désertes. Sybile sella Asufel et se mit en selle.

"Vers le sud hein ? Dans ce cas, on va partir vers l'est."

"Mais ?"

"Je n'ai pas totalement confiance en elle mais je n'éprouve pas une totale aversion non plus a son égard. Donc nous n'irons pas vers le nord, mais vers l'est."

Arod mima les geste de Sybile faits quelques minutes plus tôt et resta silencieux. Tous 2 partir sous le manteaux de la nuit, et partir vers l'est.

*Comment une enfant comme elle peut elle être embrigadée dans toute cette organisation ? Je ne comprend pas, elle n'a que 15 ans mai sson esprit en a cent de plus ! Tout porte a croire que nous nous reverrons, mademoiselle De Chateau Le grand.*

"ALERTE ALERTE LES PRISONNIERS S'ECHAPPENT !"

Rues vides mais portes de la ville toujours occupées ...


Après ...


Dernière édition par Sybile le Lun 20 Avr - 13:19, édité 1 fois
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Dÿel

Dÿel


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MessageSujet: au   Dans les cachots Icon_minitimeSam 18 Avr - 15:05

1.



Dÿel termina de se laver les mains dans le petit évier du paysan. Le sang restait obstinément collé sur ses avant-bras mais au moins ses mains étaient propres. Tout en s'essuyant les mains, il toucha du bout du pied le corps sans vie du vieux paysan qu'il venait de tuer. L'homme avait eut le culot de lui tenir tête alors Dÿel l'avait punit. Hormis les missions, Dÿel ne tuait quasiment jamais de sang-froid comme ça; mais ces jours-ci une colère froide l'habitait et il fallait qu'il se défoule, d'une manière ou d'une autre. Un paysan c'était l'idéal. Qui se soucierait de lui ? Et puis même si Dÿel était soupçonné, qui oserait le dénoncer ? Les villageois avaient peur des assassins. Qu'il s'agisse de lui ou des autres, ils étaient craint parce que trop dangeureux.
Dÿel s'accroupit près du corps sans vie et prit la bourse accrochée à la ceinture du paysan:

" Tu vois l'ami, tu aurais mieux fait de te taire "

Dÿel agita la bourse et ajouta:

" Je te remercie pour ça ! "

Puis il se releva, remonta sa capuche afin qu'on ne le reconnaisse pas et sortit de la petite maison. Personne ne le vit rentrer au château et il enleva sa capuche. En passant près des cachots il entendit du bruit. Il s'approcha doucement et vit le dos d'Altaïr.

"Je vous couvrirais autant que je le pourrais, mais sâchez qu'il est important pour nous tous que personne ne vous reconnaisse et ne vous voit en leur compagnie mais également en la mienne. Soyez prudente, Mademoiselle Eve."

Dÿel fronça les sourcils. Il s'enfonça un peu plus dans l'ombre lorsque son chef passa devant lui puis il changea de point de vue et découvrit deux inconnus en compagnie de la none.
Dÿel ne mit pas longtemps à analyser la situation: Altaïr venait d'aider deux prisonnier à s'enfuir. Il ignorait qui ils étaient mais Dÿel savait en tout cas que son chef venait de commetre une erreur. Cependant il ne le dénoncerait pas. N'y voyait là aucune note de solidarité, Dÿel détestait cordialement Altaïr. Mais il ne servirait à rien de dénoncer Altaïr maintenant; personne ne serait là pour prouver ses dires, et dans le cas où le Pape croirait les dires de Dÿel, Altaïr n'écoperait que de quelques coups de fouet. Cela ne lui ferait pas de mal, certes, mais c'était - au yeux de Dÿel - loin d'être suffisant.

Eve avait disparue avec les prisonniers. Dÿel se doutait bien qu'elle reviendrait ici, aussi décida-t-il de l'attendre, planqué dans l'ombre. Dÿel était très patient et il demeura dans la même position jusqu'à ce que Eve revienne. Elle s'apprêtait à sortir du cachot quand, sortant enfin de l'ombre, il se plaça juste derrière elle. Il ne voulait pas la surprendre, aussi s'arrangea-t-il pour quelle voit son ombre.

" Depuis quand les nones se promènent-elles dans les sous-terrains ? "

Dÿel était en quelque sorte devenu le "protecteur" de Eve, bien qu'elle n'en ai pas vraiment besoin. Il soupçonnait Eve de ne pas être une simple none mais comme il n'avait aucune preuve et qu'il ne savait pas ce qu'elle pouvait être d'autre il se taisait. La jeune fille était bien la seule ici que Dÿel eut craint un minimum. Il l'appréciait mais la demoiselle avait le bras long et la moindre de ses remarques pouvaient lui coûter la vie.
Dÿel se mordit la langue et baissa la tête. Peut-être aurait-il mieux fait de se taire ?

" Pardonnez ma remarque, Mademoiselle, je ne voulais pas paraître impertinent "


Après ..
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Eve
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MessageSujet: Re: Dans les cachots   Dans les cachots Icon_minitimeLun 20 Avr - 13:11

9-

" Depuis quand les nones se promènent-elles dans les sous-terrains ? "

Eve fit un bon lorsqu'elle entendit la voix de l'homme qui, parmit les assassin, appréciait le plus, bien qu'elle ne le montrait jamais. C'était Dyël, un homme détesté de tous, mais qu'elle, la petite Eve, appréciait énormément car il la respectait et c'était une bonne compagnie et surtout, par dessus tout, il la respectait. Et vice versa. Mais Eve avait horreur qu'on la surprenne. voyant le bon qu'il lui avait fait faire, Dyël s'excusa de suite.

" Pardonnez ma remarque, Mademoiselle, je ne voulais pas paraître impertinent "

"Et vous l'êtes pourtant ! Ces pauvres malheureux ont bien le droit a des soins avant de rejoindre le seigneurs, et une présence sainte leur fait du bien, je ne fais que mon devoir. Cependant, je sais qu'il est tar et que je n'ai pas respectée le couvre feu, j'irai a confesse dès la prmeière heure demain matin. En revanche, je vous serai reconnaissante de ne pas ébruiter cette affaire, mon cher Dyël."

Eve savait qu'avec ses derniers mots, elle avait amadoué le jeune homme. Et si ce n'était pas suffisant, elle était en bien meilleure position our faire du chantage, et il aurait été bien imprudent voir idiot de sa part de la menacer de quoi que soit.
La jeune fille était fatiguée pour ne pas dire épuisé. Elle avaitla colone vertébrale en miettes depuis qu'Arod l'avait menécé de mort, son visage ruisselait de sang, de crasse et de sueur et pour couronner le tout, elle empestait les égouts. Elle savait pertinemment que l'assassin ne le croyait pas, mais il était assez bienveillant avec elle pour en pas relever tous ces détails.

"Bien, loin de moi l'idée de vouloir insinuer que votre compagnie m'est désagréable, vous savez autant que moi que c'ets loin d'être le cas, mais je vais devoir prendre congé, je ne voudrais pas agraver ma situation ni risquer plus longtemps de me faire prendre. Passez la bonne nuit mon cher Dyël, que le ciel vous bénissent, vous et votre bonté."

Malgré l'aspect très formel, Eve pensait ce qu'elle disait car elle appréciait vraiment Dyël. Il n'était pa comme cette courtisanne qui la prenait pour une gamine ni son idiot de camarade qui passait son temps a essuyer ses larmes qu'elle était elle-mêem icapable de sécher, sans parler de ce muet de chef. Enfin, elle se garda de cette dernière pensée, il était on ne peut plus correct avec elle et l'avait sortit d'un bien mauvais pas. ELlle rentra donc au couvent en murmurrant plusieurs prières. Une pour pardonner ce qu'elle avait pensé sur Altaïr, une pour les nomades, et une autre pour Dyël, espérant que son coeur dénoircisse et pas seulement avec elle. Elle retrouva Gabriel, lové sur lit, qui se mit a ronronner lorsque sa maitrese vint se coucher a ses côté. Il pédala comme un chatoon le long de son bras et ronronna de plus belle. Cette nuit la, Eve s'endormit avec le sourire.

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