Quelque part dans la plaine.

1-

Cela faisait bien trois lune que Sybile et Arod n'avaient pas fait de halte dans une vraie auberge, n'avaient pas dormi dans un vrai lit, n'avaient pas mangé de vrai repas. Ils étaient épuisés, mais plus déterminé que jamais a rester libres, Asufel et Fangorn se portaient à merveille dans ce bel espace encourageant a de grandes galopades. Une fois de plus, les deux frère et soeur s'arrêtèrent et installèrent leur campement : un semblant de feu, quelques bâtons de bois pour y tendre au dessus une toile les protégeant de la pluie et le lapin tué quelques heures plus tôt. Voila comment vivaient ces deux jeunes gens depuis trois mois. Sybile dessella Asufel, et le pansa avec de l'herbe sèche qu'elle trouva a ses pieds. Son cheval était vraiment superbe. Ses muscles saillants la rassuraient, plus même que sa propre épée, Dar.

"Sybile ! Vient près du feu, il fait froid ce soir."

Souriant a son ami, Sybile alla rejoindre son frère et ils commencèrent a manger ce maigre repas.

"Ou iront nous après cette plaine ? Nous ne savons même pas ou nous sommes !"


"Ecoute Arod, cela fait trop peu de temps que nous avons fuit, mais je pense que nous somme sassez loin d'Arménie. A la première ville trouvée en sortant de cette plaine, nous nous arrêterons, je te le promet. Nous trouverons un emploi et une maison, et nous allons nous fondre dans la population."


Affichant un sourire rassuré a l'idée de ces douces projections dans l'avenir, Arod fit un clin d'oeil a sa soeur, qui lui rendit. Rien n'était plus important pour l'un que l'autre. Mais ce moment ne dura pas. Fangorn se mit a hennir et a se cabrer. Arod fut plus vite près de son cheval que Sybile eut tourné la tête. Des flambeaux arrivaient au grand galop, hurlant comme des force né.

"Des gardes Je ne sais pas d'où, mais a mon avis, il ne sont surement pas venu nous amener le dessert !"

Sans prendre la peine de défaire leur campement, ils équipèrent leur chevaux et partirent en trombe.

"Cours Asufel, montre leur ce que célérité veut dire !"

Les deux Arméniens galopèrent car leur vie en dépendait, mais les chevaux, bien que bien portant, étaient fatigués de leur journée de voyage, et ils ne leur fallu pas beaucoup de temps avant d'entendre les gardes derrière.

"Gardes du Papr en avant ! Arrêté moi ces nomades !"

1-

En effet, Fangorn repassa au trop et Arod fut encerclé par les gardes.

"Pied a terre et suivez nous jusqu'à la Papoté."

"C'est très mal me connaitre. FUIS SYBILE !!! POUR ARMENIE ET NOTRE LIBERTE !!!"

Puis Arod dégaina et décapita le garde qui l'avait apostrophé. Fangorn tenta de rattraper Asufel devant, mais deux chevaux de la garde royal lui barrèrent le chemin. Ainsi encerclé, Arod redoubla de bestialité en tuant tout ce qui était a porté de main. Il fallut six gardes pour le mettre a terre et le maitriser, et pas moins pour maitriser son cheval devenu fou devant le traitement qu'on faisait subir a son maitre.
Sybile qui était devant, entendit les hennissements plaintif de Fangorn, Sybile se retourna et vit son petit frère a terre, maitrisé par six garde. La rage mit moins d'une demi seconde avant de monter en elle. Son regard perdit toute humanité, et elle chargea. Une ombre meurtrière s'abattit sur le peloton de garde, frappant et tuant tout ce qui bougeait devant elle. Apeuré, un cheval se cabra et frappa a la tête d'un de ses antérieur, la jeune femme. Sybile tomba a terre, inconsciente.

"SYBILE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Un garde assoma Arod a sont tour.

"Emmenons les au pape, après tout, c'est la première fois qu'on en voit des nomades."

2-

Sybile et son frère furent ligoté et remis a cheval, repartant de plus belle. Plus tard dans la nuit, voyant que les chevaux fatiguainet, les soldats s'arrêtèrent a préparèrent le campament, ligotant les fugitifs a un arbre loin du fau. Sybile retrouvait peu a peu ses esprits.

"Arod ? !!!"

"Je suis la n'ai crainte. Comment va ta tête ? Tu t'es pris un bon coup de sabot sur le tétiot tout de même !"

Souriant, Sybile se posa sur son séant et répondit a son frère.

"Il m'en faudrait plus pour me mettre hors d'état de nuir !"

Les deux arméniens n'avaient besoin ni de nourriture ni de boisson ni mêem de chaleur pour se sentir bien, il leur suffisait d'être entre eux. Plus tard encore das la nuit, un soldat un peu emméché, empestant l'hypocrasse, s'approcha de Sybile, lui soufflant son haleine putride dans le nez.

"Dis donc ma jolie, tu nous ferais pas un petiote gaterie avant de dormir ?"

Choquée, Sybile rangea hativement son air dégouté et enfila un regard si sombre qu'on avait du mal a distinguer ses yeux dans la nuit.

"Ne me prend pas pour ce que je ne serais jamais. je ne suis pas une femme de sérail !"

Elle lui cracha au visage et lui donna un superbe coup de pied dans les bijoux de famille (les Bérénos n'étant attachés que par les mains.). Hurlant de douleur, le soldat tomba a la renverse, ses braies virant au rouge. Alerté, le reste du groupe arriva en courant et se rua sur la jeune femme, qui se débatait comme une lionne : elle se servait a merveille de ce qui aurait du être son handicap, c'est a dire la corde qui lui liait les mains et la reliait à l'arbre. Mais c'était aussi très pratqieu pour grimper le long de l'énorme tronc et pour atteindre ses ennemis en pleine tête de ses pieds. Cependant, le bout de corde devant etre usé, il ne résista pas longtemps a la poigne de Sybile, qui se retrouva vite juste les mains liées, en liberté. La corde devint alors le handicap qu'elle aurait du être depuis le début. Trois hommes se jetèrent sur elle pour l'immobiliser tandis qu'un quatrième courait près du feu pour rechercher une autre corde, plus solide cette fois.

"Vous n'êtes vraiment qu'une bande de misérable, vous 'arrive même pas a bout d'une simple femme, vous êtes obligés de l'attacher ! Et ou est passée votre galanterie ? Fiotte !"

Ayant perdu toue envie et surtout toute patience vis a vis de Sybile, celui qui semblait être le capitaiene du détachement la fixa et lui donna un grand coup de garde sur le crâne, au même endroit ou le cheval l'avait frappé plus tôt dans la soirée. Sybile tomba net, assomée.

"NE LA TOUCHEZ PAS ! Je vous tuerais de mes propres mains !"

"C'est ce qu'ils disent tous, et je suis toujours de ce monde..."

Et il lui assena le même coup qu'à sa soeur. Lorsqu'Arod se réveilla la lendemain, il était déja ligoté sur son cheval, le soleil pointait ses premiers rayons a l'horizon.


Après ...

2-

Cela faisait au moins trois jours que Sybille et Arod galopaient, ligotés cmme du vulgaires escalves. Fangorn et Asufel eux aussi étaient en quelques sortes ligotés : 2 hommes du Pape étaient de chaques côtés de chaques cheval, maintenant celui a l'aide de deux longes en corde robuste comme on peut en voir sur les bateaux. Arod, malgré sa robustesse, n'en pouvais plus. Son ventre criait famine et a chaque souffle, il lui semblait que sa gorge partait un peu plus en lambeaux. A côté de lui, sa soeur, inconsciente depuis la matin, était balloté par les foulées de plus en plus saccadées de son cheval, lui aussi épuisé. Cela faisait trois jours, trois longs jours qu'ils n'avaient ni bu, ni mangé, pourtant, ce n'était pas les vivres qui manquaient, seulement la bonté des hommes de la papauté, qui avaient refusés de les nourrir dès le pemier soir, dès après avoir appris le refus de Sybille de s'offrir a eux en secret, loin de yeux de la Papauté.

*Quelle bande de monstres ! Si ce ne sont que de simples hommes de mains, je n'ose même pas imaginer comment se conduit le Pape lui même !*

Le ciel commençaient a s'assombrir lorsque la petite troupe s'arrêta al'orée d'un bois. Comme a l'accoutumée, les soldats désarçonnèrent les deux cavaliers de leur montures et les attachèrent a l'arbre le plus proche et attachèrent les chevaux a un arbre plus près du feu, histoire qu'ils ne prennent pas froid pendant la nuit a cause de leur corps encore tranpé de sueur. Arod ne savait quoi penser : ces hommes prenaient plus soin des bêtes que des humains ! Mais du point de vue d'Arod, il préferait voir Fangorn au chaud et en meilleur situation que lui. Mais cette pensée ne lui occupa que quelques secondes l'esprit. Il se jetta auprès de sa soeur, toujours inconsciente. Elle avait une vilaine plaie a la tête qui, heurueusement avait arrêtée de saignée, mais virait plus ou moins au jaune et supurait.

"Sybille, Sybille répond moi c'est Arod, ton frère. Répond moi ma belle courage !"

Ne s'occupant toujours pas de leur prisonnier, les soldats discutaient entre eux, échangeant morceaux de pain et flasque de vin.

"Nous avons eu bien de la chance mais amis, que la brume ne nous ai pas empêcher d'avancer ! Nous serons a Foulkan d'ici demain midi. j'ai hate de voir notre prime !"

Le manque de discrétion n'avait pas échappé a l'attention d'Arod, qui, malgré la nouvelle que demain ils entraient dans la gueule du loup, sa soeur pourrait au moins recevoir des soins, car, même dans les tribus les plus barbares, on n'interrogeait pas les morts.

"Courage grande soeur, demain on te soignera."

Arod ne pu retenir ses larmes. Sa soeur n'avait même pas bougé la tête, était pâle comme la mort et glacée.

"Si il t'arrive la moindre chose, je te promet de te venger avant notre famille, avant notre pays, avant notre honneur."


Après ...