Pommé dans les catacombes

9-

"Moi je sais lire."

Arod ne savait même pas pourquoi il avait répondu. Après tout, il ne connaissait ni l'homme qui avait été assez intelligent pur s'enfermer tout seul, ni cette none qui apparemment n'en était pas une, ni cet homme qui avait l'oeil pour regarder ses confrères masculins.

*C'est ça qui est super vicieux dans cette religion ! Comme ils n'ont pas le droit aux femmes, bah ils se rattrappent sur les hommes ou les enfants. C'ets malsain tout de même !*

Quelle analyse...

"Je sais lire mais le souci est le même, si vous m'avez démasqué, pourquoi quelqu'un d'autre n'en serait-il pas capable ?"

Peut-être parce qu'une oprochaine fois tu pourras être plus discret et te taire.

*Sous la panique on ne se contrôle plus !*

"Et puis il peut paraitre étrange qu'un garde du couvent vienne apprendre a lire a un futur exécuté non ?"

Arod attendait la réaction des 2 autres. Après tout, sa situation était déja assez pénible et s'il pouvait s'en tirer en se faisant oublié, c'était tout ce qu'il recherchait.

*J'n'ai qu'une envie, c'est de fausser compagnie a tout le monde et de ma barer fissa !*

Quel courage.

13.
avant ...


Altair n’avait pas perdu une miette de l’échange qui venait de se produire dans les cachots. Il était benoitement à la recherche de son assassin favori quand il était tombé sur cette étrange discutions.

Point positif il venait de retrouver le dit assassin … qui en moins de trente minutes, les trente petites minutes ou Altair avait arrêté de le surveiller, avait réussi à s’enfermer seul dans une cellule et à ce faire condamner à mort à la place d’un autre. Altair devait le reconnaitre ce gars était vraiment doué … mais pas dans le bon sens du terme.

Point négatif, c’était typiquement le genre de conversation qu’Altair ne voulait pas entendre, surtout quand elle émanait de la bouche de gens qu’il appréciait. Son devoir d’assassin l’obligeait à la rapporter au Pape le complot qu’il venait de surprendre, mais il ne le pouvait, tant de chose l’en empêchait.

Tout d’abord il y avait Dhélila. Malgré tous ses défauts il l‘adorai. Même si il était parfaitement au courant de ses plans il n’avait pas le cœur de dénoncer une petite femme aussi gentille. Même avec ses projets diaboliques d’extermination du Pape il savait qu’au fond c’était un monstre de douceur, qui n’avait aucune notion de la cruauté, de la haine … et de plein d’autres choses.
C’était le genre d’âme pure et étourdi qui tombait une fois tout les milles ans du Paradis car elle n’avait pas fait attention ou elle m’était les pieds, …. Tombé à travers une des flaques de brume qui perçaient parfois les nuages cotonneux des Cieux.

Ensuite il y avait le Nomade, même si il ne le connaissait pas et qu’il avait du mal à se sentir concerné par son sort, la petit Eve semblait l’apprécier. Altair se sentait l’obligation de respecter sa dernière volonté. Après tout cette gamine n’avait pas si mauvais fonds.

Puis venait Khajiit … alors lui … il s’en foutait complètement. De toute façon il devait être immortel … même Satan ne pourrai supporter un tel boulet dans son royaume de cendre et de sang.

Et enfin il y avait l’hospitalier, au combien sexy dans sa cape noir moulante et avec sa croix blanche brodée sur le torse soulignant la courbe de ses pectoraux …. Dont il n’en avait rien à faire aussi.

Il sortit de l’ombre, son lynx sur les talons. Aussitôt le silence s’installa. Le nomade y un mouvement de recule. Le moine lui bandait ses muscles près au combat, décidé à vendre chèrement sa peau. Altair croisa son regard des sentiments contradictoire y défilait. Ce fut l’étonnement qui finit par l’emporter quand le lynx se mit à s’enrouler autour de ses jambes réclamant avec de fort ronronnement des caresses.

Altair était sur le point de parler (jour à marquer d’une pierre blanche) quand il se reçut un porte clé en forme de pape entre les deux yeux.

« Méchant assassin, tu touchera pas à mes potes ! Vas y Pupuce frappe le avec ta cuillère, je vais le canarder avec des clous rouillés pour faire diversion. »

Et il s’exécuta. Altair fut tenter de faire demi tour et de les laisser appliquer leur stupide plan, qui entrainerai à coup sure la mort de Khajiit … ce qui sera une bénédiction pour l’humanité.

13.


Le coeur de Dhélila loupa un battement. L'espace d'une seconde, une ridicule petite seconde, Dhélila avait cru que l'assassin était Dÿel. Lorsqu'elle se rendit compte qu'il s'agissait en fait d'Altaïr, Dhélila fut tellement soulagée qu'elle le frappa avec sa spatule.

"Idiot! Tu peux pas enlever ta capuche ?!"

*Crétin crétin crétin ! Qu'est ce qu'on aurait fait si ç(avait été Dÿel hein hein hein?? On aurait dû le tuer et ça aurait chamboulé mes plans pour le Pape!*

Elle voulu lui en redonner en coup mais Altaïr lui bloqua le poignet. Elle fronça les sourcils, tenta de se débattre mais abandonna très vite. Altaïr était trop fort pour elle. Néanmoins, au moment où il s'y attendait le moins, Lila lui donna un coup de pied dans le tibia. Elle ne lui fit sans doute pas mal mais Altaïr lui fit les gros yeux. Elle croisa les bras et alla se poster près de Khajit. Lui au moins n'était pas un perfide assassin. Enfin si mais il n'en avait tellement pas l'air que Dhélila ne s'en souvenait pas.

"Comment se fait-il que tu sois enfermé d'ailleurs ?" chuchota-t-elle a Khajit.

14.



Dhélila ne le savait peu être pas mais Altair luttait de toutes ses forces pour ne pas hurler et se rouler en boule autour de sa jambe meurtri. Cette Cette …. Raaaaa …. Elle avait tapé pile au bon endroit …. Avec un sabot … en bois … tout dure…. Arggggggggg Ca faisait un mal de chien !!

Malgré cet extrême agitement intérieur, Altair restait de marbre. Pour une fois il ne pipait mot pour une bonne raison : son amour propre ne survivrait pas s’il se mettait à hurler de douleur devant la none. Heureusement cette dernière c’était détournait de son cas et avait posé une question a Khajiit. Finalement Dieu existait.

Khajiit prit son regard le plus pensif et le plus intelligent, lui donnant l’air d’un pigeon sous morphine. Pour aider il se gratta discrètement l’entre jambe, un éclair de lucidité illumina sa prunelle, mais disparu presque aussitôt et il reprit l’air bien heureux qu’on lui connaissait en déclarant :

« J’sais pas »

Altair du faire de grand effort pour se retenir de soupirer. Finalement Dieu existait … mais ne l’aimait pas. Avant de se reprendre un coup de sabot il décida d’exposer son plan.

« Je ne pense pas qu’il soit possible à quelqu’un d’apprendre aussi vite à lire. Même si l’exécution a été repoussée de plusieurs jours, le problème reste le même. »

« Tu me traite de débile c’est ca. Pupuce t’as entendu, il me traite de débile. Vas y pu puce frappe le ! Je vais la chier cette clé et lui peter la gueule après moi-même ! »

Altair s’apprêta à répliquer mais l’hospitalier fut plus rapide que lui.

« Cette homme ne t’as jamais traité de « débile » il sous entend juste que ton niveau de cognition est équivalent à celui d'd’un lion »

Khajiit bomba le torse et lança un regard de défit à Altair qui se retenait de sourire. Dinlion était le nom d’un bouffon qui avait travail au service du Roi il a de nombreuses année et ce petit homme avait de sérieux trouble mentaux. La comparaison n’était pas glorieuse mais elle en apprenait beaucoup à Altair. Le moine n’était finalement pas si … nouveau.

« Voila .. En quelques mots voici la situation. Nomade je suis désolé mais Eve n’est plus ici, et le Pape a eut de la part de Dyel une description très détaillés de ta personne. Votre plan tombe à l’eau.
Par contre j’ai entendu parler de poison capable de donner un aspect de cadavre au corps vivant. Si nous trouvons un mécanisme pour empêcher que la corde broie la trachée de notre ami nous pouvons peu être le sauver. »

L’intéresser prit la parole.

« Pourquoi nous aide tu chien du Pape ? »

" Pupuce frappe le il a traiter un de mes potes de chien !"

14.


« Pourquoi nous aide tu chien du Pape ? »

Dhélila se précipita sur le nomade et lui balança son pied (pied qui, rappelons le, est chaussé d'un sabot) dans l'entrejambe. Il tomba à genoux et Dhélila brandit sa spatule en guise d'avertissement.

"Ne parle pas comme ça à Altatatir ! C'est pas un chien ! Toi par contre t'es le summum de l'inutile! Altatatir d'abord c'est le chef des Assassins donc il peut botter ton cul d'inutile comme ça *elle claqua des doigts* alors montre un peu de respect! Et il essai de te sauver d'une mort certaine parce que dans la série des boulets tu te pose là ! Tu as été suffisamment crétin pour te faire attraper et sans l'aide de Altatatir tu vas être pendu comme un chien ! "

Altaïr s'avanca et fit reculer Dhélila.

" Non mais c'est vrai quoi ... t'es un assassin pas un chien" bougonna-t'elle

Vu la force du coup de pied il se pourrait que l'hospitalier revoie son jugement sur l'état de l'entrejambe d'Arod.

Il y eut un petit silence gênant entrecoupés de gémissements venant d'Arod. Puis Khajit brisa le mythe:

" YOUHOUHOUHOUHOUHOUHOUHUUUUUUUU PUPUCE !! T'ES UNE GUERRIERE T'ES TROP FORTE T'ES TROP BELLE J'TE KIFF POUPEE !!!! "

Dhélila rougit et sourit à Khajit.

"Certes ... " commença l'Hospitalier

" J'ai une idée !!! coupa soudain Dhélila. Je peux fabriquer un harnais invisible pour que quand l'Inutile Nomade * elle fit les gros yeux à Arod * pour que quand ils vont le pendre bin il sera pas vraiment pendu! Qu'est ce que vous en dites ? Puis Khajit pourra être mon assistant ! "

10.

Arod fut soudain toucher par la Grace. Il était ému .. Il venait d’assister au fondement d’une nouvelle religion : le Altatatirisme et pour fêter cet événement la grande prêtresse avait offert à son Dieu, les plus précieux bijoux du monde.

Ce que ressentait Arod face a cette offrande, était indescriptible, il avait l’impression d’être le réceptacle de tout les éléments du monde : le feu, l’eau, la terre et l’air. Chacun déchainé dans un maelstrom au couleur de la souffrance la plus pure.

C’est a ce moment la qu’il comprit. Il comprit pourquoi on castrait les hommes qui étaient chargé de surveiller les couvents. Ce n’était pas pour protéger les sœurs…. C’était pour les protéger eux.